Il est un enfant monstre
Dès le berceau ridé, il est un enfant monstre
Bête et laid à pleurer : tel un petit adulte
Maquillé en poupon de quelque série culte
Qui aurait déjà l’air de consulter sa montre,
On le farde et il rit, cet affreux singe à queue.
En un rictus atroce, il gémit et se tord.
Pour complaire au public, jusqu’au rouge il vous mord.
Il sanglote de froid lorsque sa lèvre est bleue.
C’est une star précoce, incorrigible et drôle
Quelque hideux boute-en-train que le mauvais goût frôle.
C’est un enfant taré policé pour la scène,
Un bel enfant raté qui geint et se démène.
Dans le rôle d’un singe haineux mais efficace,
Il est plébiscité pour sa culture crasse.
⇒ Désolé mais je n'aime pas du tout
c'est trop bête et méchant
Poétiquement nul
Précision avant lecture : c'est un adulte enfant que je décris là, un personnage et non un enfant qui serait méchamment et bêtement dénigré
⇒ Je vous trouve aussi plutôt nul comme poète
des chevilles partout et des rimes très lourdes
On peut aussi voir dans ce texte de la haine pure
Merci pour le compliment
⇒ ne rougissez pas ! Vous le méritez
Le rôle du singe haineux évoqué dans ce sonnet vous ressemble plus que moi, en tout cas je l'espère ! Moi qui suis un mouton laineux et plein d'amour pour mon semblable, pourquoi donc m'attaquer si frontalement ? Je vous accorde que ce poème peut être vu comme une production nulle, mais de là à réserver le même sort au poète lui-même, il y a un pas que pour ma part je ne franchis jamais. J'ai déjà lu vos textes par le passé et je me suis abstenu de les commenter tout simplement, plutôt que de les donner pour nuls
⇒ Zut ! Vous êtes beaucoup trop con !
Pour mes écrits, je m'en fous !
Avec désinvolture
Il me rosse l’ego, ce cher Victor Rugueux.
Je le remercie bien pour ce sain traitement,
A ses yeux “plutôt nul”. Le poète pégueux
S’en prend à mes écrits aussi frontalement
Qu’un bouc bête et méchant. Je serais même con
A ses dires, et là, j’en conviens : il dit vrai !
Je réclame à grands cris, pour la garder au frais,
Mon droit à la clownerie. Je le mate au balcon
De la fumisterie tourner son sabre en l’air.
Il m’évente et je pouffe, heureux de la tournure
Qu’a prise son attaque : avec désinvolture
Je place un compliment sur son blair, ah quel flair !
Et j’use pour finir d’une vieille cheville
Afin que mon bateau d’un bond se décanille.
⇒ Ce texte ? il passe mieux
Peut-être plus d'humour
Même si c'est pour mézigue
En termes d’ironie
à Ledab
En termes d’ironie, nous avons l’antiphrase.
Ainsi Montesquieu, nous décrivant le Nègre
“Au nez si écrasé qu’il est presque impossible
De le plaindre”, se sert de l’argument racial
En tant que point de vue dont le sens se déphase
Pour justifier un esclavagisme intègre.
Le procédé qui prend la bêtise pour cible
Fonde un second degré comme système axial.
La litote elle aussi peut servir ce dessein
De façon plus légère. Et faute de dessin,
Je m’en réfère aux mots “être dans de beaux draps”.
En somme la satire est son point maximal.
Le pamphlet, polémique, assez phénoménal,
En use à son profit. Moi, je borde mes bras !
Le troisième degré
Mon talent insolent chagrine les envieux.
Dans ce fauteuil d’amour, je m’en vais te sangler
Tandis qu’en d’autres mers, le désir vient cingler.
Le troisième degré fait grincer les bilieux !
Ta verve intempestive énerve les plus vieux.
Je renvoie dos à dos, deux à deux les jaloux
Qui ne saisissent goutte aux propos de mes loups.
Puis le ciel soudain crève en un soleil pluvieux.
C’est la sauvage humeur d’un humour non prescrit.
La précaution d’emploi, l’en-tête à ton écrit ?
C’est l’ironie, grandie, de n’être point saisie.
Le plaisir garanti devant votre grimace.
Les grincheux l’ont compris en mangeant ta limace.
Ce n’était que malice en mal de fantaisie.
⇒ Gros con !
Je me sens démuni face à un tel commentaire. A moins d'user de la parade enfantine : "C'est celui qui dit qu'y est !" ? La haine est davantage de votre côté. J'insiste !
⇒ Connaissez vous aussi le film "Ridicule"
Les mots peuvent tuer ou faire mal
Ce sont juste des usages de cours
Où il s'agit de se battre sans utiliser d'armes
De nos jours c'est repris par des gens
De votre style entre médias et politiques
Mais cela ne reste que des baratins
Totalement inconsistants loin des vraies idées
De pures histoires de courtisans jaloux
Sans autre mots que des méchancetés
Y aurait d'autre choses à dire là-dessus ?
Parfois il vaut mieux savoir se taire
Le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament est pauvre en Écritures :
Les censeurs de Nicée vous auront dit que croire,
Leurs choix, en vérité. Pour ce titre de gloire,
Je les salue bien bas, l'œil au bord du chapeau !
Le Christ reviendrait-il qu'on lui ferait la peau
Pour ce que Sa version serait en porte à faux
Avec le « vrai » des uns, contre un porteur de faux !
La forfaiture est belle, on en sait les fractures.
Entre l'enseignement tel qu'il fut professé,
Et ce qu'on en faisait chez les hommes d'Église
Au regard de leurs vœux, n'y en eut-il assez
Pour qu'un crédit passé (ô conquérante frise !)
N'ait plus cours aujourd'hui ? Qu'au simulacre odieux,
Réponde le fameux « crépuscule des dieux » ?
⇒ Tu ferais mieux de te taire
Au lieu de dire des conneries
Dans la gangue du dogme
Dans les rangs albigeois avec les Albigeois,
Du côté du Peuple contre les vieux bourgeois,
En penseur, à l'écart de tout marché de dupe
(Révolutions sans âme, insolents coups d'État),
Aurais-je soutenu Danton ou Robespierre,
Le janséniste austère, ou le jésuite hostile
À la morale en plomb ? Sur quoi bâtit sa pierre
Le catholicisme, sinon sur un mensonge
Parfaitement grandiose, une idée versatile
Du Bien en tout honneur ? L'enseignement christique,
Par lui récupéré, signa l'entrée d'un songe
Dans le dogme gangué ! L'esprit le moins critique
N'y eût pas retrouvé le message premier
Mais la marque d'un culte, et son triste denier.
⇒ Encore des conneries
tu vas la fermer et te taire
espèce de dingue !
Dieu gît dans les détails
De celui qui ne croit, en dépit d'un miracle,
Qu'aux manifestations naturelles prouvées
Et préférera nier l'évidence du tacle
Affectant un seul pied sous deux mains entravées,
Plutôt que d'aviser l'impensable pour lui ;
À celui qui ne croit qu'en vertu d'un miracle,
Bâtit sa foi dessus, et la porte au pinacle
Sans chercher à savoir ce qui en lui a lui ;
Jusqu'à celui qui croit, à tout sauf au miracle,
L'ayant bouté d’ici, nous avons fort à faire
De notre Prieuré, pour tous vous satisfaire !
Dieu gît dans les détails, et jusqu'à la débâcle,
Jusqu'aux tribulations, Il suit un plan d'ensemble
Qui ne prend tout son sens que lorsqu'il nous rassemble.
⇒ Vous êtes tellement con que vous allez faire fuir pas mal de monde
Ba au moins tu y comprends quelque chose à ce poème. Je n'ai aucune idée où Monsieur Debuiche veut en venir, on dirait un écrit crypté. C'est pareil pour ses autres poèmes, je n'y comprends rien. Mais bon, je suis pas une lumière.
⇒ Moi aussi je n'y comprends rien
et c'est bien pour cela qu'il m'agace
Le pire c'est les statistiques
106 "J'aime" pour 95 publications
Bonjour,
la limite de publication dans le salon principal est de deux poèmes par jour et par personne.
Je vous serai reconnaissant également de bien prendre connaissance de la charte http://www.toutelapo.../privacypolicy/ et d'encourager le débat d'idées sans tomber dans l'attaque personnelle.
cordialement,
Tim