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Il est des débats creux


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1 réponse à ce sujet

#1 François Debuiche

François Debuiche

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Posté 22 août 2017 - 08:58

Il est un enfant monstre

 

Dès le berceau ridé, il est un enfant monstre

Bête et laid à pleurer : tel un petit adulte

Maquillé en poupon de quelque série culte

Qui aurait déjà l’air de consulter sa montre,

 

On le farde et il rit, cet affreux singe à queue.

En un rictus atroce, il gémit et se tord.

Pour complaire au public, jusqu’au rouge il vous mord.

Il sanglote de froid lorsque sa lèvre est bleue.

 

C’est une star précoce, incorrigible et drôle

Quelque hideux boute-en-train que le mauvais goût frôle.

C’est un enfant taré policé pour la scène,

 

Un bel enfant raté qui geint et se démène.

Dans le rôle d’un singe haineux mais efficace,

Il est plébiscité pour sa culture crasse.

 

⇒ Désolé mais je n'aime pas du tout

c'est trop bête et méchant

Poétiquement nul

 

Précision avant lecture : c'est un adulte enfant que je décris là, un personnage et non un enfant qui serait méchamment et bêtement dénigré

 

⇒ Je vous trouve aussi plutôt nul comme poète

des chevilles partout et des rimes très lourdes

On peut aussi voir dans ce texte de la haine pure

 

Merci pour le compliment

 

⇒ ne rougissez pas ! Vous le méritez

 

Le rôle du singe haineux évoqué dans ce sonnet vous ressemble plus que moi, en tout cas je l'espère ! Moi qui suis un mouton laineux et plein d'amour pour mon semblable, pourquoi donc m'attaquer si frontalement ? Je vous accorde que ce poème peut être vu comme une production nulle, mais de là à réserver le même sort au poète lui-même, il y a un pas que pour ma part je ne franchis jamais. J'ai déjà lu vos textes par le passé et je me suis abstenu de les commenter tout simplement, plutôt que de les donner pour nuls

 

⇒ Zut ! Vous êtes beaucoup trop con !

Pour mes écrits, je m'en fous !


 

Avec désinvolture

 

Il me rosse l’ego, ce cher Victor Rugueux.

Je le remercie bien pour ce sain traitement,

A ses yeux “plutôt nul”. Le poète pégueux

S’en prend à mes écrits aussi frontalement

 

Qu’un bouc bête et méchant. Je serais même con

A ses dires, et là, j’en conviens : il dit vrai !

Je réclame à grands cris, pour la garder au frais,

Mon droit à la clownerie. Je le mate au balcon

 

De la fumisterie tourner son sabre en l’air.

Il m’évente et je pouffe, heureux de la tournure

Qu’a prise son attaque : avec désinvolture

 

Je place un compliment sur son blair, ah quel flair !

Et j’use pour finir d’une vieille cheville

Afin que mon bateau d’un bond se décanille.

 

⇒ Ce texte ? il passe mieux

Peut-être plus d'humour

Même si c'est pour mézigue

 

En termes d’ironie

 

à Ledab

 

En termes d’ironie, nous avons l’antiphrase.

Ainsi Montesquieu, nous décrivant le Nègre

“Au nez si écrasé qu’il est presque impossible

De le plaindre”, se sert de l’argument racial

 

En tant que point de vue dont le sens se déphase

Pour justifier un esclavagisme intègre.

Le procédé qui prend la bêtise pour cible

Fonde un second degré comme système axial.

 

La litote elle aussi peut servir ce dessein

De façon plus légère. Et faute de dessin,

Je m’en réfère aux mots “être dans de beaux draps”.

 

En somme la satire est son point maximal.

Le pamphlet, polémique, assez phénoménal,

En use à son profit. Moi, je borde mes bras !

 

Le troisième degré

 

Mon talent insolent chagrine les envieux.

Dans ce fauteuil d’amour, je m’en vais te sangler

Tandis qu’en d’autres mers, le désir vient cingler.

Le troisième degré fait grincer les bilieux !

 

Ta verve intempestive énerve les plus vieux.

Je renvoie dos à dos, deux à deux les jaloux

Qui ne saisissent goutte aux propos de mes loups.

Puis le ciel soudain crève en un soleil pluvieux.

 

C’est la sauvage humeur d’un humour non prescrit.

La précaution d’emploi, l’en-tête à ton écrit ?

C’est l’ironie, grandie, de n’être point saisie.

 

Le plaisir garanti devant votre grimace.

Les grincheux l’ont compris en mangeant ta limace.

Ce n’était que malice en mal de fantaisie.

 

⇒ Gros con !

 

Je me sens démuni face à un tel commentaire. A moins d'user de la parade enfantine : "C'est celui qui dit qu'y est !" ? La haine est davantage de votre côté. J'insiste !

 

⇒ Connaissez vous aussi le film "Ridicule"

Les mots peuvent tuer ou faire mal

Ce sont juste des usages de cours

Où il s'agit de se battre sans utiliser d'armes

 

De nos jours c'est repris par des gens

De votre style entre médias et politiques

Mais cela ne reste que des baratins

Totalement inconsistants loin des vraies idées

 

De pures histoires de courtisans jaloux

Sans autre mots que des méchancetés

Y aurait d'autre choses à dire là-dessus ?

Parfois il vaut mieux savoir se taire

 

Le Nouveau Testament

 

Le Nouveau Testament est pauvre en Écritures :

Les censeurs de Nicée vous auront dit que croire,

Leurs choix, en vérité. Pour ce titre de gloire,

Je les salue bien bas, l'œil au bord du chapeau !

 

Le Christ reviendrait-il qu'on lui ferait la peau

Pour ce que Sa version serait en porte à faux

Avec le « vrai » des uns, contre un porteur de faux !

La forfaiture est belle, on en sait les fractures.

 

Entre l'enseignement tel qu'il fut professé,

Et ce qu'on en faisait chez les hommes d'Église

Au regard de leurs vœux, n'y en eut-il assez

 

Pour qu'un crédit passé (ô conquérante frise !)

N'ait plus cours aujourd'hui ? Qu'au simulacre odieux,

Réponde le fameux « crépuscule des dieux » ?

 

⇒ Tu ferais mieux de te taire

Au lieu de dire des conneries

 

Dans la gangue du dogme

 

Dans les rangs albigeois avec les Albigeois,

Du côté du Peuple contre les vieux bourgeois,

En penseur, à l'écart de tout marché de dupe

(Révolutions sans âme, insolents coups d'État),

 

Aurais-je soutenu Danton ou Robespierre,

Le janséniste austère, ou le jésuite hostile

À la morale en plomb ? Sur quoi bâtit sa pierre

Le catholicisme, sinon sur un mensonge

 

Parfaitement grandiose, une idée versatile

Du Bien en tout honneur ? L'enseignement christique,

Par lui récupéré, signa l'entrée d'un songe

 

Dans le dogme gangué ! L'esprit le moins critique

N'y eût pas retrouvé le message premier

Mais la marque d'un culte, et son triste denier.

 

⇒ Encore des conneries

tu vas la fermer et te taire

espèce de dingue !

 

 

Dieu gît dans les détails

 

De celui qui ne croit, en dépit d'un miracle,

Qu'aux manifestations naturelles prouvées

Et préférera nier l'évidence du tacle

Affectant un seul pied sous deux mains entravées,

 

Plutôt que d'aviser l'impensable pour lui ;

À celui qui ne croit qu'en vertu d'un miracle,

Bâtit sa foi dessus, et la porte au pinacle

Sans chercher à savoir ce qui en lui a lui ;

 

Jusqu'à celui qui croit, à tout sauf au miracle,

L'ayant bouté d’ici, nous avons fort à faire

De notre Prieuré, pour tous vous satisfaire !

 

Dieu gît dans les détails, et jusqu'à la débâcle,

Jusqu'aux tribulations, Il suit un plan d'ensemble

Qui ne prend tout son sens que lorsqu'il nous rassemble.

 

⇒ Vous êtes tellement con que vous allez faire fuir pas mal de monde

 

Ba au moins tu y comprends quelque chose à ce poème. Je n'ai aucune idée où Monsieur Debuiche veut en venir, on dirait un écrit crypté. C'est pareil pour ses autres poèmes, je n'y comprends rien. Mais bon, je suis pas une lumière.

 

⇒ Moi aussi je n'y comprends rien

et c'est bien pour cela qu'il m'agace

Le pire c'est les statistiques

106 "J'aime" pour 95 publications

 

Bonjour,

 

la limite de publication dans le salon principal est de deux poèmes par jour et par personne.

 

Je vous serai reconnaissant également de bien prendre connaissance de la charte http://www.toutelapo.../privacypolicy/ et d'encourager le débat d'idées sans tomber dans l'attaque personnelle.

 

cordialement,

 

Tim

 


#2 Thomas McElwain

Thomas McElwain

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  • Une phrase ::Les poètes sont des arbres; les poésies sont les feuilles.

Posté 23 août 2017 - 09:43

J'apprécie ces poésies. Je lis pour la pureté d'expression, l'usage de langue, la poétique. S'il y a une philosophie à contempler, une érudition, une pensée, c'est d'autant plus intéressant. Je n'ai pas besoin d'être d'accord avec une pensée pour apprécier un poème.


Quand je commencais d'écrire ici, quelques gens étaient offensées par mes pensées religieuses or non-religieuses. J'avais du mal a supporter quelques critiques qui me semblées insensées. Si l'on écrit quelque chose d'inattendu, il y aura des gens qui ne comprennent pas. Dans ce forum, avec le temps, les gens apprennent à apprécier ou au moins tolérer.