Le manoir
Des Façades fragiles,
Aux horizons sans fin,
Laissant voir au-delà du monde
Pour apaiser toute curiosité.
Quelques étages pour la perspective,
Qu'il y ait une cime,
Qu'il y ait des abysses.
Une savante discussion,
Entre Peine joie,
S'enfantant comme Jour et Nuit,
Le temps y serait tissé comme ailleurs,
Selon les mêmes distorsions.
Entre ces murs,
Les corps seraient ceints de symétrie,
S'associant sans fracas,
Mimant l'unité tantôt suppliée,
Dont ils s'abreuveraient enfin.
J'y serais réfugié à chaque instant,
Ce manoir serait ce rêve toujours trop court,
J'y existerais si peu.