Avide de voyages ; je me suis transporté
Sur le coquet nuage, pur des félicités
Il m’a mené, en tout lieu des nécessités
M’aguerrir illuminé, de ma terre des beautés
Nous avons traversé, ces bleus viatiques
Je me suis acheté, une conduite empirique
Afin de rester au faîte, de mon charismatique
Vœux d’aimer, ces humains emblématiques
Ô ma déesse ! Que tu es belle d’admiration
Robe aux reflets d’argent, fines tentations
De voguer sur les plis, de la méditation
Te penser terre de sagesse, de ma sublimation
Corsage verdoyant, pensée pastiche floral
Reconquête salutaire, embase de mon moral
Tu te garnis de pensées bleues, au ton génial
Et je souris à la douceur, de mon pur régal
Je caresse ta chevelure, de ma main d’audace
Cordelée, tressée elle chaloupe tes fines faces
L’univers t’a engendrée, unique reine de ta race
Tu voles au vent de l’éternité, sans laisser de trace
Je survole tes yeux, ces Everest brillants, trop purs
Engoncé dans les vallées, ruisselante de ses mûres
Ces pensées de faire corps, avec l’azur pour une cure
Où tu invites l’humain, à la sagesse que tu lui sussurre
Tes cols mouchetés, de saines dentelles serties
Sur ta volonté de donner, aux contrées de tes pays
Toutes les bontés que ta nature clémente a embellies
Pour la survie de ces humains, intolérants pour ta vie
Belles rivières de cristal, au contenu servile et vivace
Tes cours sont ballonnés, sauvagerie humaine néfaste
Et tu pleures tendre ta peur, horrifiée de leur phantasme
De dénouer tes beaux rubans, accréditant leurs vils sarcasmes
Que ce monde est beau vu d’en haut, laisse moi y périr innocent
Beau nuage de la tranquillité, je reste sur ton dos rassurant
Écoute ces bruits, ils tonnent les blessures des inconscients
Ma terre tu saignes toutes les douleurs faites par l’humainsdément
Pauvre nuage! Toi qui n’eut àpenser qu’un seul petit trou
Aller te projeter vers l’éternel du néant sans frou-frou
Tu m’as serré très fort, contre l’ourlet paisible de ta proue
-je ne voulais te mener là, mais sache bien serrer tous les écrous
Je me suis perdu, dans l’immensité de l’infini pays éternel
Cherchant un Dieu à qui me confesser, de cette crainte nouvelle
Devoir vivre poussière de la solitude, sans un brin de surnaturel
Seul au loin du bruissement des abysses du néant sempiternel
Ô ma terre! J’aurais aimé te vivre accroché à tes fastes
Que ne suis-je devenu, dans cet enfer du néant chaste
Ma répulsion de la solitude est trop vive, dans ces miasmes
Reprend-moi! Tu ne seras, que mon désir vouant ta caste.
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