Le vent...
Le vent qui souffle, sur l'automne, à Paris
Et celui qui meut, ces bestioles sur la plage
C'est bien le même que celui des marins
Entre quelques tempêtes, dans des mers déchainées
Le dieu Eole est parait-il un doux rêveur
Je sais des dieux terribles, avec des tornades
Et de doux zéphyrs, sur des cheveux décoiffés
Quelques jupes soulevées par ce vent coquin
Le vent, c'est un des éléments, de nos vies
Comme l'eau, la terre et le feu purificateur
Le vent qui souffle, il fait avancer les bateaux
Et les nuages qui sont là-haut dans le ciel
J'aime tous ces riens-du-tout que le vent meut
Entre des bestioles, des nuages et des bateaux
Qui iront là bas où les vent les mènent au loin
La course du vent, cela reste un imprévisible rêve
Paris le 23 septembre 2017 jour d'automne