Passablement saoul, caduque
A en perdre mes feuilles
Je sentais gonfler les plis de ma nuque
CAr Je convoitais la lune
qui me regardais
Bon pied , bel oeil
Dans cette nuit à rallonge qui ne marquai
Avec le jour aucune césure
Dans cet invraisemblable tete à cul firmamentesque et passionel
Je voyais dans mon ivresse et ma démesure
Le 69 originel
Jadis palais, devenu masure
Ma poésie fadasse de fond de poubelle
Me faisais monter la gerbe jusques aux comissures
Infame fourbi, emprunté et ponctuel
Je pechais par orgueil
Sur les rives de l'errance
Mais on attrape rien avec l'appat rance
Phoenix de mes idées
tapie sous la cendre froide
A jamais
ton cou retroussé
mangeais les cadavres
Dedans tes oeillades calcinées..
Finissons en avec la gloire
Avant de chercher la lumière
J'ai atteint ce sommet qu'on apelle l'anonymat
Et des vers et plus de verres
Et moins de rimes à tour de bras
Si la muse est morte
Et 6 pieds sous terre
Qu'on l exhume et qu'on la porte
Bien que je me mine de n'y pouvoir faire carrière
ET que je sache que l'on ne traite pas une dame de la sorte
Ni de cette funeste manière
quelle dommage que cette noire soeur
n'eut pas été un frère
forme de nature morte
De mature morne
de batards éphémeres
et des calmes clameurs
Nous sommes aveugles
Et la nature est borgne