Matin soupir, devant ma glace
Je pose un sourire à ma face,
Oublieux du pire mais la crasse,
Quoi que je fasse, s'étire
Et ne s'efface à mes dires
Interfaces, je dois médire
Ou souffrir qu'elle ne passe.
Sure, l'avenir suis la trace
D'un présent au rire dégueulasse
Bien en place dans le mentir
Fadasse des mentors de l'ire
Passant à l'as nos devenirs,
Soucieux de tenir leurs liasses
Quitte à détruire l'humaine race
Dont ils sont la pire des crasses
Devant ma glace, matin soupir,
Les matons ont l'audace de dire
"Debout les feignasses !" et de rire.