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Là-bas sur le couchant, une étoile se lève...


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#1 Célédonio Villar Garcia

Célédonio Villar Garcia

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Posté 03 décembre 2017 - 05:54

Vieille blessure de jouvence

Si ta fontaine est un veto

Alors, funambule j'avance

Sur les mâchoires de l'étau.

 

Chassé du présent qui m'éreinte,

Par les sales temps, emporté,

Mon être sans paraître emprunte

Des fards d'eau bien lourds à porter.

 

Je me maquille d'un paraître

Aux couleurs grises d'un secret

De Polichinelle. Peut-être

Est-ce celui que tu dirais  !

 

Qui penserait  : je suis un ange  !

Me brusquerait de son non-oui

D'une auréole qui démange

Les maux, dans ton corps, enfouis.

 

Quel homme étais-je, hier  ? Qu'importe  !

Je suis courant d'air… Le devin

Ouvrant et refermant la porte

Comme un groom de salle de bains

 

Augure un ciel  ; sous l'avalanche

Seraient rois dans mon goémon

Les poux de Dieu à barbe blanche

Mêlés aux cheveux d'un démon.

 

Ma mémoire est un gouffre et siennes

Sont mes pensées quand les burnous

Après toi ma Longovicienne

S'emmerderaient sur mes genoux.

 

La sérénité se fiance…

À quelle méfiance, bon sang  !

De la chicha de ma conscience

S'extirpent des airs innocents.

 

Ta mère me pousse. Je nage

Dans un amer Picon. D'où vient

L'amertume de ton jeune âge  ?
Tu vois, ce soir je me souviens…

 

De l'oreille de mon repaire

J'ai entendu le chat miauler  :

Oh dis-moi  : est-ce toi mon père  ?

Et dans mon rêve auréolé

 

De l'isoloir que larme arrose

Tombaient, puisque tout était vrai,

Des poils en pétales de rose

Sur des tessons de vain vouvray.

 

Serais-je alors, adolescente,

À cacher sous mon propre toit

Toutes les griffes menaçantes

Derrière des fagots de bois  ?