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Madame...


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2 réponses à ce sujet

#1 martin

martin

    Tlpsien +

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  • PipPip
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Posté 02 mars 2018 - 02:59

Madame, veuillez m'excuser Madame

Je voulais vous parler Madame

Pouvez vous s'il vous plait

Abandonner cet air méfiant et retranché

Veuillez me pardonner Madame

Si je ne suis pas bien au fait

Des méandres de la communication moderne

Et de l'étrange entrelac de ses subtilités

Excusez ce prologue qui doit vous sembler paterne

Un brin désuet et quelque peu emprunté

 

Je me demandais Madame

Ce qui provoquais chez moi pour vous

ce réel interet

Un rayonnement soudain

Une fugace flamme

Au milieu de cette multitude

de mes comtemporains affairés

de tous les acteurs de cette urbanité

De cette folle promptitude

Ou tous semblent s'accorder

En une commune et culturelle attitude

Je me sens si piteux madame

Et si tout me parait étranger

C'est que j'ai vécu sous d'autres lattitudes

 

Pouvez vous m'accorder un moment Madame?

Vous semblez réticente

Et je ne veux pas vous déranger

Mais bien que je sois français Madame

J'ai observé en dilettente

Vos moeurs et vos codes secrets

Et je veux vous dire Madame

Que tout ceci me parait bien abstrait

Pourtant vous semblez de celles

Pour qui l'on se damne

Et dont la fortuite rencontre

Ne vous laisse pas sans séquelles

Pourriez vous Madame

Cessez de regarder votre montre...

 

Voyez cette image d'épinal Madame

On entend gazouiller les hirondelles

Dans cette antique rue pavée

De celles ou les poètes se fanent

A la recherche de demoiselles esseulées

Qu'ils voudraient le temps d'un vers éternel

Prendre pour femme...

Alentour on entend glousser

Des adolescentes aux voix de crécelle

A la terrasse des cafés...

 

A quoi pensez vous donc Madame

Car vous paraissez contrariée

Est ce le poid de la culpabilité naissante?

Qu'engendre notre idylle imaginée?

Ou la gene de cette conversation forcée

Qui vous est indécente?

 

Vous rougissez Madame

Je pressent votre duel intérieur

Car jusqu'alors vous ne m'avez pas repoussé

Tandis que nous battions le macadam

Vous vous taisez Madame

Mais vos yeux sont rieurs

Et cet état de faits madame

Est pour moi un encouragement

La condition de nos natures respective est inique

Sachez que ce genre d'audace jamais ne me prend

Peut etre etes vous unique

Mais parfois je me méprend.

Vous en doutez madame tout autant

Vous qui n'eutes

qu'a faire qu' à des cyniques

A des etres malveillants

Et autres pervers narcissiques

A de sombres fils de putes

Qui n'en voulait qu'a votre céant

 

Auriez vous foi Madame

En la chanson d'un timide innocent?

Ou succomberez vous Madame

A l'avertissement effréné de vos écrans

Ou les hommes sont par nature des voyous

Brutaux et vicieux et décadents

Des betes de somme

La seule chose dont je vous somme Madame

c'est d'écouter vos sentiments

Vous qui futes peut etre la proie de violences

Ou de harcelement

Vos yeux balance MAdame

Et votre silence est éloquent

 

Je vous prie de croire Madame

En la sincérité d'un coeur d'enfant

Qui fut lui-meme victime de tourments

Et si ces exactions ne furent pas physiques

Ne sous estimez pas le traumatisme inhérent

Et ses conséquences dramatiques...

 

Madame je comprend votre point de vue

Vous qui gardez en mémoire

Le souvenir de quelques assauts de rue

Quelques flirts de troittoirs

Qui se faisaient à votre insu

Dans des ruelles tard le soir

Ou vous craigniiez pour votre vertu

 

Et si je vous disais maintenant madame

Que je reve a votre corps nu

A votre abandon, a votre peau lisse

A vos complaintes gémissantes et crues

Appeleriez vous Madame la police?

Portiriez vous plainte contre mes intentions accablantes

Contre espèces sonnantes et trébuchantes

Comme une farouche débutante

Car je revais à votre interstice?

Ou je voyais passer comme une étoile filante

Le rubis dévoilé par votre entrecuisse?

 

Je suis perdu Madame

Je vous voie vous enfuir en courant

En moi meme je me blame

De ne pas etre au courrant

Des us societals et des dictats de mon temps

Mais d'égal à égal, parole de quidam

J'aurais voulu moi etre votre prince charmant

Madame!

Mon cheval blanc reste coi

Car vous avez préférer prendre le tram



#2 Thomas McElwain

Thomas McElwain

    Tlpsien +++

  • Membre
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  • 1 634 messages
  • Une phrase ::Les poètes sont des arbres; les poésies sont les feuilles.

Posté 02 mars 2018 - 06:17

Vous savez, ce ne sont pas toutes les femmes qui vont aimer cela. Pas tous les hommes non plus. Mais c'est un peu amusant si non pas tout à fait politique.



#3 JPZ

JPZ

    Tlpsien ++

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  • 79 messages
  • Une phrase ::La beauté sera compulsive ou ne sera pas - André Breton

Posté 03 mars 2018 - 11:31

Long et pas toujours vrai.  Mais de la volupté et un véritable amour des femmes. Tant elles méritent que le leur dise