Ce soir, mon père est mort et ma peine est immense
Ce soir, dans ma solitude, je pleure et je pense.
Mes souvenirs de douleurs, se marquent d'une croix.
Ce soir, mon père est mort et mon âme est sans voix,
Et mon âme est sans joie et mon âme se rend.
Et je pense à la vie, à la mort qui me prend
Un long instant de vie et le rend éphémère.
Et mon âme s'éprend d'une triste chimère
Dévorée de regrets mystérieux et beaux,
D'un sanglot qui déchire mon corps en lambeaux.
Et je suis seul, fatigué, malade, alité
Devant l'incertitude et la réalité.
Prince de naguère, hôte du temps, tu sembles
Maintenant être l'arbre qui protège et tremble.