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froid caniculaire


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#1 martin

martin

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Posté 14 avril 2018 - 08:59

Froid comme la promesse de prométhé

Froid comme passé par le fil de l’épée

Froid comme un fabuleux été

Plus froid encore que tu ne l’a jamais été

Plus droit que la calligraphie du T

Plus froid que ton destin inscrit dans les feuilles de thé

La poésie Ceylan

Plus roi que la souveraineté

Plus roide qu’un membre tétanisé

Par l’effroi

Fait roi par la main de dieu

Et dont la parole fait foi

Froid comme une parole dédiée

Froid comme l’ombrage d’un sous-bois

Jusqu’a devenir pieu

Glaçant comme l’émoi

Froid comme je suis parfois

Parfait comme l’est moi!

Froid comme les toits

Froid comme une ardoise longue

Comme le bras

Médiocre comme un jour sans vin

Moins courte qu’un jour sans pain

Plus effrayante qu’un jour sans fin

Plus inutile que de boire sans soif

Que de manger sans faim

Tant pis, boire le lait froid et pis

Et tant mieux pour l’effroi

Que m’importe quoi

L’abecédaire sensationnel

Comme le A chaud

Et le B froid

Le C cité

Le D primant

Et Caetera

Comme une énième comédie de cloche

Comme le maraud sonne le béffroi

J’écris sur ta jambe et me ravise

Je cherche des supports solides

Ta cuisse est légère

Et mon voeux est grivoix

Froid comme l’amour courtois

Roi comme mon amour pour toi

Toi, qui m’a donné la chaude-pisse

Des au début, a nos prémisses

Mais on ne peux rire de ces choses là…

Il y a l’humidité et puis ce froid…

Mais derrière cela

Il ya l’homme qui médite

Qui fait feu de tout bois

Conçu par grand froid

Elaboré sans queue ni tete

En gueule de bois

Le roi crétois

Protégeais ses frontières

Mais ses congénères

Ne lui emboitaient pas le pas

Un si grand froid que l’on ne l’oublie pas

Froid comme le givre

Froid comme ta gifle

Froid comme l’homme mort ivre

Comme le corps du reptile qui persifle

Dont le baiser délivre

Comme l’ultilme et léthale mornifle

 

Ta bouche chaude

Contraste avec ton nez froid

Sur ta joue se joue

La bataille pour le foie

Nos baisers dans la boue bullent

Mon sang qui boue, brule

Les grandes artères d’autrefois

Nos embrassades égoistes s’accumulent

On continue, on s'enlasse

Au fil des ans las…

Et si l’idée du lever m’est dolore

C’est que je veux paresser encore

Si ouvrir les yeux passe encore

C’est qu’ils donnent sur ton corps recroquevillé

Le language corporel

Est une profusion de foi

Toi non plus, accablée

Tu ne veux pas étendre tes ailes

Tu semble preferer converser

Avec la taie d’oreiller

Qui se tait entre tes bras

Alors restons dans ce lit

Et aujourd’hui n’allons pas au delà…

 

Notre amour…

Mais tu sais ce que l’on dit

De celui qui s’en dédit…

Je ne veux pas manger des glands

Pour le reste de ma vie

Ni vivre dans un espace réduit

A attendre l’apogé de mon destin sanglant

Bien que ce dessein

M’eut autrefois séduit…

 

Puisque l’antrhopomorphisme est possible

Qu’il m’est permis de faire des aphorismes

Dans cette peau de pourceau risible

L’enfer ne serait qu’un peu pénible

En comparaison de ma condition

De porc évoluant dans le monde sensible

Empetré dans ses sophismes

 

Je me perds en d' absurdes conjectures

Mais cela est l’apanage de l’oisiveté

Mes phalanges se perdent sur ta peau duveté

déchiffrant le braille d’une onirique lecture…

 

Mon imagination me donne des remords

C’est souvent ainsi lorsque tu te rendors

Assis dans mon lit

Farfouillant les combles de ma folie

Sans jamais y pouvoir toucher les bords

Car ses ressacs sont infinis

Au bout de ma clope

De ce poème interlope

Je baise mes doigts jaunis

Comme adieu a ce texte que je n’arrive pas a clore

Restes donc dans ce lit

Car je veux paresser encore