Ces escaliers que l’on descend
seul et la tête vide
ces escaliers étroits rapides
sombres raides et navrants
passés une seconde fois
après quelques instants
passés une dernière fois
toujours inexistants
Ils nous ont vu plein de désir
monter vers notre envie
et nous voient maintenant s’enfuir
entre extase et ennui
Ah ces escaliers du plaisir
si souvent du regret
de la tristesse et du mentir
et jamais les derniers