Kafka disait : « un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous ». Ses « Lettres à Milena » ouvrent le champ des possibles, « la mer entre Vienne et Prague et ses hautes vagues à perte de vue » (« L'imaginaire », Gallimard, p. 245). Ou bien encore : « j'ai été envoyé comme la colombe de la Bible dans l'Arche, je n'ai rien trouvé de vert, je rentre dans l'Arche obscure. » (p.246, op. cit.).
Par l'écriture, Kafka crée cet espace de fracture des choses matérielles, où se dissout la frontière entre prose et poésie.
21/7/18