Pénètre de ta paix, à la source jaillie du coeur, ton ennemi et qu'il en soit désarmé,
au profond presque tangible de ton âme, au sésame délivré
de mille et un trésors qui défient la futilité des sorts condamnés.
Pénètre de ta paix au règne du suprême de l'été, et qu'il en soit éveillé
au large du grand et du fort au soleil de ton âme, aux dons pacifiés,
jardin à la culture de ton amour, au jour de la victoire debout et entiers.
Pénètre de ta paix au chant de gorge et d'effort, ton ennemi et qu'il en soit étonné,
au rêve éveillé et effleuré du bout des lèvres, à l'équilibre retrouvé
au nu de la peau de bonté palpée au lisse de chair, sang pulsé.
