Nuages écarlates au brasier d'un coucher de soleil qui se ramasse et s'arme,
vous vous blessez contre les falaises de mes pleurs aux ravages, qui foudroient
l'arbre de mes erreurs branlant et s'abattant sous un tonnerre de proie...
Nuages au filet de voie qui courent légers et courts de mailles,
vous vous accrochez à mon regard calme aux sillons qui saillent…
au pouvoir du partir d'Alizées, zestes de vents d'horizons, d'azur et de voyages.
Nuages gratitudes à la pluie qui hume l'air de la terre courage,
vous vivifiez le hasard aux courants de vent indomptables,
et multipliez les racines abreuvées à la force du grand large…
champs chahutés pataugeant de rage sage.