La seule chose qui ne se consume pas, avec l’âge qui vient, c’est la capacité d’aimer, la rage d’aimer, peut-être. La perspective de la fin de ce théâtre qu’est la vie dépouille les acteurs de tous les falbalas, leur jeu tend, désormais, vers un dépouillement extrême, comme un feu dont les dernières braises seraient les plus vives.
L'amour se dit, alors, sans précaution, l’écriture se met à nu et chacun sait qu’on joue sa vie, quelquefois, dans le labyrinthe sans cesse recommencé des mots et de l’amour.
26/9/18