Cette parole...
#1
Posté 28 septembre 2018 - 07:28
Il faut l'administrer.
- Alfred aime ceci
#2
Posté 28 septembre 2018 - 09:12
Exemple:
L’enquête avance. L’enquêteur avance aussi vite que le crime, qui est établi. Le crime, qui est établi, ne demeure pas moins fantaisiste. Si bien qu’on pourrait penser à une plaisanterie. Mais, si c’est une plaisanterie, c’est qu’on pourrait l’oublier. Il est vrai qu’on peut oublier des choses qui ne sont pas des plaisanteries, comme on peut oublier un crime. Mais ce serait moins grave d’oublier une plaisanterie que d’oublier un crime. A moins que le crime soit une plaisanterie. Mais, dans ce cas, il faudrait leur donner la même valeur. Ce qui n’est, ici, évidemment, pas le cas. De toutes façons, l’enquête avance, et ses ramifications sont superficielles. L’enquêteur avance aussi vite que le crime, mais pas aussi vite que l’enquête. Il arrive que l’enquête avance très vite, dans ce cas l’enquêteur se méfie et regarde derrière lui, du coup il se retarde et le crime prend de l’avance, en prenant par exemple une ruelle isolée. C’est alors à l’enquêteur de retrouver le crime. Les crimes ont tendance à se retrouver ensemble pour se dire des plaisanteries, bien qu’ils soient toujours en retard. Ils boivent de l’alcool en se moquant à la fois des enquêteurs et des enquêtes, ce qui peut paraître fantaisiste. C’est alors que l’enquête pousse l’enquêteur et, le pardessus trempé, il se retrouve nez devant le lieu du crime. Alors tout se finit bien et le crime est menotté devant tous ses camarades, puis conduit dans une maison de justice.