Halte à la mornitude* des pensées d'automne
( ou Un Delirium Un Quantique Fiable ?)
Aujourd'hui je me suis perdu
Dans le vide de mon esprit.
Sans boussole, j'ai erré
Dans les cordes la théorie
Einstein l'avait prédit
Quand je n'avance plus
Même si ma masse est bien réelle,
Mon énergie est nulle.
Fut-ce au carré
Je n'ai nulle part où aller.
Pourtant, j'étais en désertion
Sur des rails parallèles
Dans une autre dimension
A leur point d'intersection
Qu'est-ce que c'est que cette singularité ?
Et quand je lui demandé
Dans quel état suis-je ?
Ce n'est sûrement pas Schrödinger
Qui m'a aidé !
Alors qui le Dirac ?
Personne n'a répondu.
Car depuis Kant
La raison pure
A peur de la critique !
Certain disent
Que ce qu'elle craint, en ce moment,
C'est le bruit qui court,
Ou Dieu seul sait ?
Ou c'est le spectre de mes noires pensées ?
Ou peut-être qu'il sait Planck ?
Car Hawking l'a inventé
La fin du Big Bang
Tout par un trou noir
Est absorbé.
Si jamais il y avait de la lumière
Au bout du tunnel
Voudra-t-elle bien
M'éclairer ?
Ai-je besoin d'un compas, d'un gyromètre,
Ou bien d''un GPS,
Où étiez-vous ? a dit Eugène.
N'est-ce pas finalement Le Cynique
Qui va m'aider ?
[WV]
* mornitude : état morne, mot inventé : de morne et -itude, Le suffixe nominal -ITUDE indiquant un état.