
A CONTRE PIED
#1
Posté 25 janvier 2008 - 09:21
Eperonnaient la course au nœud de la lumière ;
Ciel à travers les horizons, cours d'eau dans les buissons,
Je les ai vus, de l'autre côté de la rive
Descendre l'aube en courant
Du bleu qui donne du sel aux roches.
Crinière dans un nuage,
Parcourant les distances qui devançaient le temps
Je les ai regardés longtemps, soulevant les nappes,
Suivre la fin des sables dans ses longueurs
Pour atteindre l'eau que je touchais
La main dans l'osier,
Tressant des courbes, Ã la vitesse du soleil.
Elie-Marie
#2
Posté 25 janvier 2008 - 11:17
Le sujet est charmant, la forme avec laquelle tu le traites également.
Amicalement
Christophe
#3
Posté 25 janvier 2008 - 03:16
Les chevaux chevauchant dans la corolle des champs
Eperonnaient la course au nœud de la lumière ;
Ciel à travers les horizons, cours d'eau dans les buissons,
Je les ai vus, de l'autre côté de la rive
Descendre l'aube en courant
Du bleu qui donne du sel aux roches.
Crinière dans un nuage,
Parcourant les distances qui devançaient le temps
Je les ai regardés longtemps, soulevant les nappes,
Suivre la fin des sables dans ses longueurs
Pour atteindre l'eau que je touchais
La main dans l'osier,
Tressant des courbes, Ã la vitesse du soleil.
Elie-Marie
la main dans l'osier
la tête a contre pieds...
merci !

#4
Invité_Apocope_*
Posté 25 janvier 2008 - 06:39
de la gerbe d'écume qui se meurt
dans l'éclaboussement du vent
#5
Posté 25 janvier 2008 - 07:50
Saccadées
Chevauchant Philippe
#6
Posté 25 janvier 2008 - 09:57
Rien de rien est nuisble
En tout il faut la mesure
Surtout pour l'écriture
Un texte à reprendre mon amie.
Amicalement
bibi 2008
#7
Posté 26 janvier 2008 - 09:26
MERCI Douceur pour la tête à contre pied
MERCI Apocope. Tu es la poésie même
MERCI Philippe dans la chevauchée
MERCI Bibi. Texte à reprendre... à faire sans hésiter.
Amicalement
Elie-Marie
#8
Posté 29 janvier 2008 - 03:37
Mais il y a dans ce texte un crescendo
- autrement dit, la fin .... Oui oui, très. Vraiment -
qui demande à être manipulée avec une prudence d'ouvrier du clair-obscur.
Si je savais je donnerais son temps à la sédimentation.
Oui, mais en fait, je ne sais pas ...
Ne retoucher .... Ã
rien, peut-être ?