
Automne
#1
Posté 26 novembre 2018 - 08:42
et tu entends
comme l'eau tonne.
Ah ah ah ! Ah ah ah !
Quel temps, il
pleut ici. Et là,
vente-t-il ?
Ah ah ah ! Ah ah ah !
#2
Posté 27 novembre 2018 - 05:41
Air affranchi
il a franchi
la montagne
gne gne gne ! gne gne gne !
Et grignote
ciel et terre. Vois
ci-devant :
gris gris gris ! vent vent vent !
#3
Posté 27 novembre 2018 - 07:48
Le vent, c'est le vent.
Le gris, c'est le gris.
Et le temps, c'est le temps ?
Ah ah ah.
Le temps,
c'est le temps et le temps.
#4
Posté 27 novembre 2018 - 08:20
LE VENT D'AUTOMNE
Ah! ce grand vent, l'entends-tu pas ?
L'entends-tu pas heurter la porte ?
A plein cabas il nous apporte
Les marrons fous, les feuilles mortes.
Ah! ce grand vent, l'entends-tu pas ?
Ah! ce grand vent, l'entends-tu pas ?
L'entends-tu pas à la fenêtre ?
Par la moindre fente il pénètre
Et s'enfle et crache comme un chat.
Ah! ce grand vent, l'entends-tu pas ?
- J'entends les cris des laboureurs,
La terre se fend, se soulève.
Je vois déjà le grain qui meurt,
Je vois déjà le blé qui lève.
Voici le temps des laboureurs.
Pierre Menanteau NB un poète que je ne connaissais pas, un copier-coller sur internet
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#5
Posté 27 novembre 2018 - 08:38
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#6
Posté 27 novembre 2018 - 08:55
Pierre Menanteau, né au Boupère le 22 décembre 1895 et mort à Versailles le 7 avril 1992, plus connu pour ces poèmes pour enfants
Paul Fort est un poète et dramaturge français, né le 1ᵉʳ février 1872 à Reims et mort le 20 avril 1960 à Montlhéry. Il est l'auteur d'une œuvre poétique abondante, réunie dans les Ballades françaises, mêlée de symbolisme, de simplicité et de lyrisme, utilisant le plus souvent le verset.
- Sinziana et Laurence HERAULT aiment ceci
#7
Posté 27 novembre 2018 - 09:18
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#8
Posté 28 novembre 2018 - 06:18
Tout autant que le temps
est le temps et le temps,
il y a vent et vent !
gris et gris !
Le temps est gris
mais le vent tourne.
Gare à l'automne !
Sous peu le temps...
Pas sûr, encore...
Aurais-je le temps ?
Ah ! Que n'ai-je
encore vu la neige !
#9
Posté 28 novembre 2018 - 07:04
Voir de la neige en automne
au milieu de cieux divers
serait par trop monotone
comme sont les pluies d'hiver.
Mais lorsque l'automne tonne,
déversant ses pluies de vers
en terre où déjà bourgeonne
l'hiver, tu vis à revers.
#10
Posté 28 novembre 2018 - 08:16
Si le temps t'effraie, prends ton
couvert. La neige ramène
vin chaud & bœuf mironton.
Encore un p'tit canon, veine !
Ah ! Flacon et molleton,
blanc flocon et p'tite laine !
N'est de plus pur chèvreton
que çui' caché sous l'haleine !
#11
Posté 28 novembre 2018 - 08:57
C'est pourquoi on le dit automnal. On dit
que le temps est automnal en automne.
Et c'est vrai ! Mais au printemps,
le temps se fait printanier, hivernal s'il
traîne, estival s'il est si
plein de sève
érotique tremblante,
dès les premières heures du premier regain.
L'hiver ne m'effraie pas, non. Pas même
la part immense d'hiver que recèle l'automne.
#12
Posté 29 novembre 2018 - 05:53
Je vois. On ne sort pas l'automne de son temps
& l'on ne se dépêtre pas de l'automne d'un
simple claquement de mot. L'automne
remplit l'automne car l'automne est le temps
de l'automne & le temps pendant l'automne.
Admettons, l'automne & son temps,
les feuilles mortes, l' ///////// qui tonne,
le temps de l'automne & les tonnes de temps
automnaux, depuis la nuit des temps.
Perdre automne comme on perd haleine
ou son temps, n'est guère possible. &,
- vrai, s'il nous vient parfois du temps l'im-
pression de perdre automne, hiver ou printemps,
dans les égarements des saisons,
latitudes & longitudes, équateur & cieux divers,
l'été indéfini est toujours le temps de l'été,
celui de l'était en automne. Être ou faire ?
Hic et nunc. C'est là que gît le temps. __
#13
Posté 29 novembre 2018 - 06:15
Pas seulement les feuilles, les feuilles sur la pierre.
Pas uniquement la pierre, comme elle se lézarde.
Ni la rumeur de l'escalier dans le hall de l'immeuble,
les hallebardes. Ni la porte vitrée par ailleurs, là.
On ne sait pas ce qui ci gît car le temps tresse !
On ne voit pas que ce qui tresse ne sait gésir ni
rien. Pas seulement les vues penchées de l'eau
percée sous le pavé et les couleurs abstraites
qui permettent de situer la main du peut-être; peu
éclairée par ailleurs. Les lueurs des feus rouges
quand ils passent au vert. L'odeur de grincement
de la portée d'entrée, la nuit, là. Ci-gît. Gît quoi.
Pas seulement l'automne, qui s'était absenté
cette année-là. Ni le temps de l'automne dispersé
à travers l'air. Pas simplement dessous la pierre.
Pas entre la respiration, non. Je ne sais pas.
C'était peut-être l'heure de chaise, qui l'entendrait ?
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#14
Posté 29 novembre 2018 - 07:43
L'heure. Dans le bois brut de la chaise
quelque grincement viendrait nous dire
la place du grand-père, parti trop tôt,
cet automne-ci.
Et celle de son chien, mine de rien, mine
de chien, encore au pied,
sur la tapis de feuilles, attendant son heure.
Car, la chaise, encore toute dehors,
sous les marbres de la pluie,
et les aiguilles du vent,
lors, ne lui a encore rien dit. Ô
temps dispersé, respirant les écumes
d'automne, dols, deuils et brindilles,
suspends tes feuilles !
#15
Posté 29 novembre 2018 - 08:06
Elle dure. Les autres ne sont pas si dures
même si, statistiquement, on y meurt plus nombreux.
Mourir n'est pas le plus cruel, camarade Tihess.
Seul ce qui mange est sans repos.
Or, l'automne, à bien y réfléchir,
n'est qu'un garde-manger
tandis que le printemps est notre garde-robe
quand l'été seul observe notre nudité.
Or, cependant,l'automne
n'est nullement cruel. Ses harmonies de chute
ne sèment pas un grain de tristesse
en nos coeurs morcelés, fissurés, passés à l'ammoniaque.
L'automne nous compte seul chutes, voilà.
Et puis il passera. Déjà il a passé.
Déjà il a resté, adieu ! Ses plumes
étaient enrubannées de soie, voilà.
#16
Posté 29 novembre 2018 - 08:23
Ma participation un vieux texte de 1988
Inclination cet automne
Cette pluie tombe
Roide et froide
Les jours décroissent
Jusqu'à vomir mon dégoût
Les années défilent
Vers ce rendez-vous
Voir mourir
Notre vingtième Siècle
Et rester mouillés jusqu'à l'âme
Et vouloir encore rester debout
Sauvez vous! Sauvez Nous !
Paix à tous les hommes de santé Précaire
Froid l'éther ! Froid l'hiver !
Nos Amours ? Des petites Vertus
Notre charité
La portion convenue
La Part incongrue
Cet automne, boire des vins très fins
Cet automne, ravaler tous les chagrins
Cet automne, saoul dès le Matin
Cet automne je veux manger
Ton beau festin
Cet hiver cueillir mille étoiles blanches
Cet Hiver tes caresses
Tes seins et tes hanches
Cet Hiver plus des sombres dimanches
Cet Hiver mon cœur s'épanche
Te prendre comme la joie
De mes nuits trop noires
Te retenir comme ce rire d'un Gai Savoir
Je suis le bonhomme de neige
Je suis ce cœur pris au piège
Il est cinq heures
Ce soir d'un triste automne
Temps de crachats temps de tracas
Cœurs amoureux corps fatigués
Temps calamiteux...Il est déjà si tard
Mais nous sommes tous les deux
Amoureux, mouillés et heureux
Bruno Quinchez Paris le 28 Septembre 1988
- denis_h aime ceci
#17
Posté 29 novembre 2018 - 08:38
Il a arrêté de faire de la musique pour les êtres humains, ensuite.
#18
Posté 30 novembre 2018 - 06:24
#19
Posté 30 novembre 2018 - 11:57
C'est encore ce litron qui ne fait pas un litre.
L'automne est une arnaque.
Le
soleil,
argh.
#20
Posté 01 décembre 2018 - 07:56
Magnums et jéroboams sont les deux mamelles de l'automne !
#21
Posté 01 décembre 2018 - 07:59
argh.
Le vent,
le vent lent et chargé d'humidité,
argh.
Les feuilles des platanes,
des platanes au sol,
argh.
Le sol d'automne,
quand l'eau tonne,
eau, tonne, tonne d'eau,
argh.
Les flaques,
argh.
Et puis
uh, uh.
Rien.
C'est l'automne.
#22
Posté 01 décembre 2018 - 04:33
Le cycle des quatre saisons il est à surveiller
Avec des rythmes dans les pluies qui tombent
Cet été a été un temps de sécheresse dans notre France
Et aussi presques partout dans le monde où nous vivons
Au début de l'automne des pluies torrentielles dans l'Audes
Et des fleuves comme le doubs qui est assechés très tot
on parle d'un déficit des pluies au printemps
Donc pas de réserves d'eau pour ce fleuve
Pour l'hiver ça va ça vient entre les extrèmes
#23
Posté 01 décembre 2018 - 05:43
Il pleut, il pleut !
C'est l'automne.
Un temps mielleux
S'abandonne.
L'eau mouille, mouille !
Il fait froid.
Je sens la rouille
Et l'effroi.
Quel vent, quel vent !
Il assomme
Les pauvres gens
Et ma pomme.
L'automne tonne
Ou se teint
D'un vert aphone
Qui me feint.
.
#24
Posté 05 décembre 2018 - 07:08
Tonne
Sur la vile
Ville
Et la pluie
Pleut
Et le vent
Vente
Comme un hère
Erre
Je m'assomme,
Homme.
C'est l'automne,
Tonne !
Je m'assomme,
Homme.
#25
Posté 05 décembre 2018 - 09:16
Ce qu'il y a de bien dans l'automne, c'est qu'on peut boire du vin blanc. Mais ce qu'il y a de bien dans le vin blanc, c'est qu'on peut le boire à toutes les saisons.
Du coup: vin blanc > automne.
CQFD. La logique ne se trompe jamais, c'est ce qui caractérise la logique.
#26
Posté 05 décembre 2018 - 10:10
#27
Posté 05 décembre 2018 - 10:43
La logique ne s'apitoie sur personne, encore moins sur ses conditions. L'automne s'apitoie sur ses feuilles mortes, donc sur ses conditions.
Puis, argument d'autorité, ici non sophisme, mais lumière dans la nuit:
Entre l'automne et la logique il y a cette différence que l'automne peut conclure à la guerre, tandis que la logique ne peut aboutir qu'à la paix.
Victor Hugo
Donc:
L'automne < logique.
CQFD
#28
Posté 06 décembre 2018 - 06:25
Vivement l'hiver !
#29
Posté 06 décembre 2018 - 07:09
Il y a 5 lettres dans "hiver" et 7 dans "automne".
L'automne restera majoritaire jusqu'au printemps.
#30
Posté 06 décembre 2018 - 07:12
Je compte sur mes doigts pour vérifier.