C'est la fin de l'histoire, c'est le bout du bout de la mémoire,
tout a été avalé et digéré aux parois de l'estomac encore tendues…
il est temps de regagner le lit du sommeil, le lit de la rivière à la touche claire,
au chuchotis berçant et contemplant le regard lointain du hasard,
au soir s'installant, au soir susurrant les ombres de la nuit en allée,
de la nuit du délivré.
C'est la fin de l'histoire, c'est le silence au noir du noir,
tout a été assez vu et vécu au maladif des vertèbres inclinées à terre,
il est temps de conclure aux hauts murs du suc de la moëlle froide et fer,
du suc de l'épinière, tension de vérité droite et fière,
aux os d'effroi claquant et se raidissant en rebuffade de contact,
dernier combat du pathos au ridicule du pur.
