Je suis dévorée par la vermine,
Seule avec l'ennui,j'illumine,
Le monde entier d'une douleur fine.
Armée de drogue,de cocaïne,
Je combats mon armée de démon,
Qui font de ma pensée leur maison,
Qui font pousser des fleurs de poison,
Sur l'esprit tué par la passion.
Toi aussi tu connais ça,pourtant,
Tu ne sais dire d'où ça vient,ressens!
Chaque douleur qui commence en pleurant!
Toutes ces larmes qui se transforment en sang!
Toutes ces vies gâchées tu les ressens?
Les gens ne m'accordent plus que la haine,
Car je leur fais ouvrir les yeux,peine,
Douleur ,aigreur,malheur qui saignent,
Ton esprit,tes pensées et craignent,
Que je décrive encore ma reine.
Adolescente,je rêve que d'amour,
Ces fous de psychologues n'y verront qu'humour,
Mais depuis que mes recueils se bourrent,
De rimes alors mon esprit court,
Se cherche lui-même et un recours.
Ma nourriture faite seule de lettre noire,
Assombrit mon visage,mon regard,
S'est éteinte la flamme, mais mon âme,
Vous guette ,vous prévient que sept milliards,
Sont perdus dans un épais brouillard,
Et y mourrons tous tôt ou tard,
Sans comprendre qu'ils sont tous des clochards,
Que la vie n'est qu'un mirage avare,
Que la mort nous observe et prépare,
Depuis ta naissance,ton grand départ.
Chaque jour tu descends et pars,
Vers l'enfer ou autre part,
Vers une destination standard.