Bois ta soif de lumière entière aux haillons des sons de la terre,
vibrations du blues de pauvreté au diaposon des tons et rythmes désespère,
pulsions de tristesse aux gorges clouées de misère,
braillant dans le noir épais d'un ciel condamné à l'éphémère,
le cri primal de la vie dénudée grouillante de notes provoquant le repu de l'ordinaire.
Mange ton pain de substance franche aux aliments du temps,
conséquences du chant des blessures au mûr épanoui du présent,
relents des voix enrouées de tabac, à la fierté fabriquée à la fièvre des sens,
hurlant dans le vide aux chocs précipices d'une absence,
au passé écarlate des défaites écartelées aux quatre points d'un monde déchirant.
