Vous n'avez pas cent balles à me donner
OUI ! Je suis ce rigolo qui écrit sans cesse et sans faim
Car lui, Il ne sait pas s'il écrit une chose qui soit nouvelle
Je me dis aussi parfois ! Et alors qu'est-ce qu'il te faut de plus ?
Plus de mille milliards de poèmes et pas plus de gros sous
Il faudrait ! Tout ce qui est à voir, sinon à faire pour demain
Je ne sais trop que vous dire, de tout cela qui nous vient là
Non le pire ne serait pas la mort, mais un monde soumis
Avec l'esclavage comme la seule solution donnée pour de l'argent
J'ignore ce que je vaux, avec que de l'argent, sonnant et trébuchant
Je suis un de ces bavards ridicules, tous ceux là que l'on nomme poètes
Il est rare qu'un poète, quelques soit-il, il gagne beaucoup d'argent
Non ! On ne spécule pas du tout sur un poème, je l'écris et pas plus
Dad ! Tu n'es pas le seul à ne pas aimer, ce monde que tu trouves trop idiot
Mais la mort ce n'est pas la solution au problème, mais une échappatoire
Et vouloir vivre L'histoire du paradis et de L'enfer qui soit sur notre Terre
C'est un fait très réaliste, Je le sais bien depuis un bout de temps de mon vécu
Peut être qu'avant Les financiers et leurs folies, on pouvait vraiment choisir
La merde financière elle existe, cela quelques soit l'origine de tout ce fric
Celui qui vient et disparait sans cesse, dans toutes les spéculations de la Bourse
Avec des folies spéculatives qui spéculent sur ce vent qui tourne souvent
Ou bien, c'est toute la manne qui est issue de la seule vente du pétrole
Celle-ci ! Ben elle a corrompu toutes les bonnes idées chez les musulmans
Les émirs, ils préfèrent s'assoir sur leur confort, et ça c'est assez sûr
Rendons tout à l'humain, toute son humanité qui est sa seule vraie valeur
Oui ! La solution, ça serait de pouvoir imposer des règles au pognon
A ces gens qui n'aiment que l'argent, et qui oublient tout le reste
Dans le passé, il y a eu des penseurs économistes comme Keynes
Et Ils disaient qu'il fallait redistribuer l'argent par des circuits et les impôts
Pour que le circuit économique, il puisse vraiment prospérer
Cela en redonnant un peu de pouvoir d'achat au moins riches
Et que la richesse, elle soit vraiment une histoire de nature économique
Et non pas des histoires de spéculations purement financières
La poésie ce truc bizarre qui ne coute jamais que du presque rien
Et je sais aussi tous ces petits trucs idiots, parfois Ils m'aident plutôt bien
J'ignore le nombre de poèmes qui ont été écrits depuis les débuts de l'humanité
Mais je sais aussi toutes les fortunes qui montent et qui descendent
Un chien du hasard, me dira-t-il un jour, tout ce qui est le meilleur
Entre un bon os ou une bonne caresse donnée avec tendresse
J'ignore la richesse, pour moi ce sont tous mes petits mots qui sont écrits
J'ignore si un jour je serais une valeur comme le sont Opel ou Apple
Paris 9 janvier 2019