Arrêté,
le train
siffle.
Plaines,
villages,
grandes villes.
Le train
ne s'arrête
pas.
Posté 22 janvier 2019 - 07:49
Arrêté,
le train
siffle.
Plaines,
villages,
grandes villes.
Le train
ne s'arrête
pas.
Posté 23 janvier 2019 - 05:47
Lecture à choix multiples. Il en existe obligatoirement une série....:-)
En voici 4 :
1 / A rebours (flash-back)
2 / Train de l'absurdie
(l'absurde repose toujours sur quelque chose)
(ce quelque chose peut être un rêve, une rêverie, une simple acuité :
__ images sèches, brèves, fragmentées, désordonnées).
3 / 3 séquences différentes de l'action ----> 3 images différentes
(sans rapport à l'ordre linéaire)
4 / (celle que je préfère, hyper ouverte, compliquée à restituer). Je vais tenter de faire ' clair '
Articulations multiples, externes et internes. En deux temps essentiels et des temps intermédiaires (des sous-groupes de séquences et de lectures).
Procédé logique-illogique avec le précédent poème [comme on se tromperait de train] [on en changerait].
Poème annulé, mais pas réellement annulé. On ne peut défaire le train dans lequel on a été.
Il en reste la trace (de matière et de lecture) (ce qui est surligné dans le sous-titre).
Glissement-spirale entre l'objet du 1er poème, puis du second, avec l'auteur/lecteur et l'objet (le même devenu autre),
dans le désordre, l'ordre, le désordre surajouté, ce qui fait l'initial et/ou le secondaire, la logique et/ou l'illogique.
Ce qui rejoint ma 1ere lecture d'à rebours.
Ouf !
Le procédé minimaliste ouvre plein de portes, de détails. Autorise plein de perditions. Sans jamais sortir des rails !
Efficace, avec très peu de mots. J'adore !
Posté 23 janvier 2019 - 06:58
Vous avez votre billet ?
Posté 23 janvier 2019 - 09:23
J'en ai deux. Pour lequel ?
Posté 23 janvier 2019 - 10:10
Posté 24 janvier 2019 - 05:46
Ce sont les roues ou les rails qui ouvrent la porte ?
Posté 24 janvier 2019 - 06:12
Ce sont les voyageurs. Mais ils ne devraient pas. Le train va vite et la plaine accidentée en dépit de l'apparente et morne régularité de son tapis d'herbe qui en paraît synthétique, même.
Posté 24 janvier 2019 - 06:20
C'est dit, le train n'a aucune raison.
Posté 24 janvier 2019 - 06:52
Certes ! Mais il a des roues qui expliquent les rails (qui eux-mêmes divaguent et agressent la plaine). Les gens se font une raison à l'approche du quai, ça ne les aide pas beaucoup en fin de compte. Il y a la possibilité d'arrimer des wagons citernes qui contiendraient des germes de raison au milieu de liquides biologiques qui véhiculent la peste. On se rendra compte à un moment que ce n'était pas une très bonne idée d'accrocher ces voitures à un train de plaisance. Les gens étaient venus pour traverser la plaine, pas pour raisonner ou mourir, quoi.
Ce qui rassure, c'est le crissement des roues sur les rails. Il ne rend compte que de la puissance métallique du train. Il devise technique plutôt que raison-ne-ment.
Posté 24 janvier 2019 - 06:57
Hé ! Freine !