Des mots
Des mots incroyables, tous ceux là incroyables, ceux qui nous dépassent
Vous savez, je me tais, je sais aussi que parfois que mes mots ils vous agacent
Moi ! Je me regarde parfois face à face et tout seul devant une grande glace
Je vois cet imbécile, celui qui est bien moi, cet incroyable idiot qui agace
Il n’est rien ce gars, qui n’est pas très beau, celui-là que je regarde
Vous savez ! Il y a trop de choses qui sont dites ! Cher camarade !
Entre la nuit sans lumière et celle-là que l’on nomme la camarde
Je sais de ces choses incroyables, dans des lieux où parfois je me hasarde
Cet idiot là, un poète qui écrit de ces mots étranges et parfois si bizarres
Ce mec là, il est devant la glace, et là son regard il est bien trop hagard
Il joue avec ses mots et il les écrit, avec le plus grand des hasards
Il sait qu’il ya des ces choses parfois écrites dans la vie qui sont si rares
Miroir ! Gentil miroir dit moi ! Ce que je suis et ce que j’espère !
Quelques regard qui se posent et parfois le temps qui est prospère
Entre des myriades de mots et ceux que l’on choisit car trop pépère
La lumière! Elle me dit parfois : Dis donc Bruno, Où donc est ta galère ?
Je rame entre deux mondes incroyables qui sont plus ou moins vivants
Le vieux que je suis, il se souvient encore de tous ses mots d’enfants
Tandis que la psyché, elle est plus cruelle, quand je suis plus regardant
Mille milliards de vies sur notre planète, et n’y aura-t-il qu’un seul survivant ?
La sagesse, c’est de savoir regarder, et d’oublier entre le pire et le mieux
Le futur, il ne sera écrit que dans un temps, qui nous viendra sans vrai adieux
Je sais bien que je ne serais plus là, car hélas, moi je serais bien trop vieux
L’avenir n’est pas écrit dans les rêves de ceux que l’on nomme des dieux
Le regard que j’ai sur mon ordinateur, c’est bien un cafouillis de trucs marrants
Un réseau qui parle et qui oublie tout, entre ce qu’est une vérité ou ce qui est aussi du néant
Gilet jaune ? Mon cul ! J’ignore qui est donc cet imbécile aux noms changeants !
La mémoire absente d’un monde où les politiques, ils ont eut un programme très exigeant
J’écris quelques mots, de la poésie, pour vous parler de vous-mêmes, chers lecteurs
Un vieux machin, qui sait ces choses à aimer, entre la vie choisie et ses amateurs
Les froid de l’hiver, il me fait aimer ce chaud très sec que me donne ce radiateur
Un temps avec La saint valentin et une nuit qui tombe de sa petite hauteur
Paris le 14 février 2019