Tiens toi, salut
Lune qui bouge
Tu sais que j’eu
Des choses qui pleuvent
D’yeux tout nus
Déshabillés par la mort
D’un esprit cocu
Lune marécageuse
Qui danse, ingénue
Saches que je prie
Chaque jour étendu
Sous ton balcon
Voir dévêtu
Lamentant l’amante que
Je n’ai jamais eu
Aimant tant l’aimantante
Le temps des concessions
Viens quand touffu
Est la mémoire poétique
Abreuvée par l’aperçu
De ce spectacle de la nuit
De toi là Lune obtuse
Tressaillant dans ton chapelet
De rêverie sangsue
Saillant tant de crispation
Tiens toi, salut
Lune qui joue
J’espère que l’issue
Qui nous sépare ce soir
N’est que la petite statue
D’un futur florissant
De cygnes cousu.