Une brève histoire version 3 mars 2019
Camarade ! Vous pouvez bien danser
Un tour debout à croche pieds
Sur la grande marelle du temps qui passe,
Celle des va-nu-pieds aux bords de rien
C’est toute notre ambition, incroyable
De celles que nous avons comme poète
La poésie je vous le dis bien monsieur
C'est parfois un truc qui est très bête
Sans vouloir faire signe, par de grands gestes
Et envoyer des messages à tous les autres
Ou faire sens, proclamer l’apocalypse
A mes contemporains comme de bons apôtres
Nous avons appris la vie, en parcourant le monde
Avec nos jambes en marchant sur les routes,
En marchant de ça et de là, d’un pas mesuré,
Et nous avons écrits des poèmes avec des iambes
Sur les routes qui sont écrites sur un catalogue
Dans des bibliothèques ou bien sur les cartes
Entre l’aurore boréale des esquimaux,
Et le grand désert des Carpates
Où nous regardions dans des télescopes
Les étoiles lointaines qui nous sont visibles,
Pour nous guider toujours plus proches de nous,
Et peut-être encore plus admirables
Et parfois nous laissions aller et agir
Parmi tous nos rêves les plus fous,
Pour cultiver des champs de fraises à jamais
Et de ces amours qui sont si doux
Dans quelques champs magnétiques,
Tous libres et sans vraies entraves
Nous avions l’infini lointain
La seule frontière, nous étions tous très braves
Et quelques rêves puissants et in-crédibles,
De tous ceux-là où nous étions en paix
Puis vinrent les marchands de certitudes
Avec tous et leurs billets et pièces de monnaie
Ils vendirent les maigres objets que nous possédions….
Alors ce fut pour nous marche ou crève !
Ainsi la bourse, celle-là qui s’imposait à tous
Elle cotait maintenant là-bas tous nos propres rêves
Mais depuis ce jour on ne vendit jamais
Que des âmes pour quelques sous
L’argent, il devint la seule valeur
Qui soit possible dans un monde de fous
Comme dans un monde trop absurde
Qui n’était fait maintenant seulement
De marchandises que nous étions devenues
La valeur marchande remplaçait nos valeurs
Pour vivre, l’argent était la seule référence
je devins amer et anxieux, avec trop peu
Je ne savais que faire pour avoir plus
Et pour pouvoir faire face à cette démence
Mon âme, elle ne sera jamais à vendre,
Ni tous les rêves libres, de ma jeunesse
Choisir entre la folie, celle-là octroyée
Par des marchands et des banquiers
La vie était vendable et corvéable
Mais où donc choisir un reste de tendresse
J’ignore ce qui me façonna dans ma vie
Je me suis trinqueballé entre divers trucs
J’ai eut peut-être cette chance
De ne pas vouloir douter
Je suis un rien tellement puissant,
Et tout ce qui m’aida à vivre ce temps
Hier c’était le printemps, chez nous
Et c’est maintenant l’hiver …
Quand reviendra le printemps ?
Les saisons qui se suivent
Je sais des politiques d’autrefois
Qui improvisèrent pour nous autres
Des lendemains qui seraient meilleurs
Oui demain ! Il devait être beau,
Car vous savez demain, on rasera gratis
Ce qui était promesse que nous espérions
Cela devint un discours, creux et vide
Toujours répété et sans une vraie praxis
Puis l’argent, il vint aussi à nous manquer !
Oui ! Il n'était plus là pour nous
Et il était parti ailleurs tout là-bas
Dans des paradis fiscaux lointains
Pour des placements d'usuriers rapaces
Ou des sous pour les mafieux des banques
Ce monde devint triste et sans autres buts
Que de vouloir se sentir mieux
Comme de gagner plus, en travaillant plus
Et en payant un tout petit peu plus
Oui ! Payer un peu plus, un petit peu
Ce monde et leurs donner un bonus
Du moins c’était les propos
Trompeurs et fallacieux
D’un homme de la politique
Un homme d’un pouvoir maniant aussi l’illusion,
Par des mots emphatiques et tellement répétés
Plus jamais je ne crus alors au Père-Noël,
Car il était maintenant bien mort
Irais-je voter la prochaine fois ?
Je ne sais pas ! Peut être que Voter :
C’est aussi jeter un mauvais sort
Oui ! II nous faudrait sans doute,
Un peu plus de réalisme social
Beaucoup trop de Yakas et de Ifos
Pour pouvoir me motiver vraiment
Ou que la bourse arrête le Trading -ultrarapide,
Ce truc qui ne parle que de pognon fictif
Que les banquiers, ils arrêtent de rêver
Un jour où l’autre, le pire de mes cauchemars…
Non ! Cela ne sera pas de mourir idiot
Ni de crever de faim, dans une vie de merde
Mais je n’aime pas savoir que la bourse,
Elle tourne sans de vrais contrôles par des humains,
Mais marchant avec des robots qui sont prèts à tout
Je ne suis pas plus fou que n'importe qui
Cela je vous le dis bien… ici et maintenant !
Dans les fous qui sont au pouvoir,
Ceux qui contrôlent ! Enfin pas vraiment
Ces petits riens qui font notre époque
Je sais les pires réalités de ce monde
De tous nos cauchemars du passé,
Ils sont hélas bien là dans nos vies
Dans ces quelques petits riens
Un jour tu verras ! disait-il !
Demain ! Il est encore à voir !
Mais non ! Cela qui vient!
Je ne le sais pas vraiment !
Il est à savoir aussi
Que pour ce jour du 5 mars 2019
Je suis censuré sur le net...
Oui ! J'ai des liens qui disparaissent
Par ce que je ne plais pas
à certaines personnes sur le net
Le net est-il vraiment libre ?
Mon cul ! Car je sais aussi
Qu'il faut plaire à tous
Et ne pas dire que qu'on pense
Ce que j'aime écrire
Et des trucs qu'ils n'aiment pas
Paris le 9 septembre 2016 remise en forme 3 mars 2019, rajout 5 mars 1019