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Une brève histoire, la version du 3 mars 2019


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#1 Victorugueux

Victorugueux

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Posté 03 mars 2019 - 07:26

Une brève histoire  version 3 mars 2019

 

Camarade !  Vous pouvez  bien danser

Un tour debout à croche pieds
Sur la grande marelle du temps qui passe,

Celle des va-nu-pieds aux bords de rien

 

C’est toute notre ambition, incroyable

De celles que nous avons comme poète
La poésie je vous le dis bien monsieur

C'est parfois un truc qui est très bête

 

Sans vouloir faire signe, par de grands gestes

Et envoyer des messages à tous les autres

Ou faire sens,  proclamer l’apocalypse

A mes contemporains comme de bons apôtres

 

Nous avons appris la vie, en parcourant le monde

Avec nos jambes en marchant sur les routes,
En marchant de ça et de là, d’un pas mesuré,

Et nous avons écrits des poèmes avec des iambes

 

Sur les routes qui sont écrites sur un catalogue

Dans des bibliothèques ou bien sur les cartes
Entre l’aurore boréale des esquimaux,

Et le grand désert des Carpates

 

Où nous regardions dans des télescopes

Les étoiles lointaines qui nous sont visibles,
Pour nous guider toujours plus proches de nous,

Et peut-être encore plus admirables

 

Et parfois nous laissions aller et agir

Parmi tous nos rêves les plus fous,
Pour cultiver des champs de fraises à jamais

Et de ces amours qui sont si doux

 

Dans quelques champs magnétiques,

Tous libres et sans vraies entraves
Nous avions l’infini lointain

La seule frontière, nous étions tous très braves

 

Et quelques rêves puissants et in-crédibles,

De tous ceux-là où nous étions en paix
Puis vinrent les marchands de certitudes

Avec tous et leurs billets et pièces de monnaie

 

Ils vendirent les maigres objets que nous possédions….

Alors ce fut pour nous marche ou crève !
Ainsi la bourse, celle-là qui s’imposait à tous

Elle cotait maintenant là-bas tous nos propres rêves

 

Mais depuis ce jour on ne vendit jamais

Que des âmes pour quelques sous
L’argent, il devint la seule valeur

Qui soit possible dans un monde de fous

 

Comme dans un monde trop absurde

Qui n’était fait maintenant seulement

De marchandises que nous étions devenues

La valeur marchande remplaçait nos valeurs

 

Pour vivre, l’argent était la seule référence
je devins amer et anxieux, avec trop peu

Je ne savais que faire pour avoir plus

Et pour pouvoir faire face à cette démence

 

Mon âme, elle ne sera jamais à vendre,

Ni tous les rêves libres, de ma jeunesse
Choisir entre la folie, celle-là octroyée

Par des marchands et des banquiers

 

La vie était vendable et corvéable

Mais où donc choisir un reste de tendresse
J’ignore ce qui me façonna dans ma vie

Je me suis trinqueballé entre divers trucs

 

J’ai eut peut-être cette chance

De ne pas vouloir douter

Je suis un rien tellement puissant,

Et tout ce qui m’aida à vivre ce temps

 

Hier c’était le printemps, chez nous

Et c’est maintenant l’hiver …

Quand reviendra le printemps ?

Les saisons qui se suivent

 

Je sais des politiques d’autrefois

Qui improvisèrent pour nous autres

Des lendemains qui seraient meilleurs
Oui demain ! Il devait être beau,

 

Car vous savez demain, on rasera gratis
Ce qui était promesse que nous espérions

Cela devint un discours, creux et vide

Toujours répété et  sans une vraie praxis

 

Puis l’argent, il vint aussi à nous manquer !

Oui ! Il n'était plus là pour nous

Et il était parti ailleurs tout là-bas

Dans des paradis fiscaux lointains

 

Pour des placements d'usuriers rapaces

Ou des sous pour les  mafieux des banques
Ce monde devint triste et sans autres buts

Que de vouloir se sentir mieux

 

Comme de gagner plus, en travaillant plus

Et en payant un tout petit peu plus
Oui ! Payer un peu plus, un petit peu

Ce monde et leurs donner un bonus

 

Du moins c’était les propos

Trompeurs et fallacieux

D’un homme de la politique

Un homme d’un pouvoir maniant aussi l’illusion,

 

Par des mots emphatiques et tellement répétés
Plus jamais je ne crus alors au Père-Noël,

Car il était maintenant bien mort
Irais-je voter la prochaine fois ?

 

Je ne sais pas ! Peut être que Voter :

C’est  aussi jeter un mauvais sort

Oui ! II nous faudrait sans doute,

Un peu plus de réalisme social

 

Beaucoup trop de Yakas et de Ifos

Pour pouvoir me motiver vraiment
Ou que la bourse arrête le Trading -ultrarapide,

Ce truc qui ne parle que de pognon fictif

 

Que les banquiers, ils arrêtent de rêver
Un jour où l’autre, le pire de mes cauchemars…

Non ! Cela ne sera pas de mourir idiot
Ni de crever de faim, dans une vie de merde

 

Mais  je n’aime pas savoir que la bourse,

Elle tourne sans de vrais contrôles par des humains,

Mais marchant avec des robots qui sont prèts à tout

Je ne suis pas plus fou que n'importe qui

 

 Cela je vous le dis bien… ici et maintenant !
Dans les fous qui sont au pouvoir,

Ceux qui contrôlent ! Enfin pas vraiment

Ces petits riens qui font notre  époque

 

Je sais les pires réalités de ce monde

De tous nos cauchemars du passé,

Ils sont hélas bien là dans nos vies
Dans ces quelques petits riens

 

Un jour tu verras ! disait-il !

Demain ! Il est encore à voir !

Mais non ! Cela qui vient!

Je ne le sais pas vraiment !

 

Il est à savoir aussi
Que pour ce jour du 5 mars 2019
Je suis censuré sur le net...
Oui ! J'ai des liens qui disparaissent

 

Par ce que je ne plais pas
à certaines personnes sur le net
Le net est-il vraiment libre ?
Mon cul ! Car je sais aussi

 

Qu'il faut plaire à tous
Et ne pas dire que qu'on pense
Ce que j'aime écrire
Et des trucs qu'ils n'aiment pas

 

Paris le 9 septembre 2016 remise en forme 3 mars 2019, rajout 5 mars 1019

 

 

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