Certaines musiques m’encouragent à vivre avec ce temps. Malgré lui !
je creuse en moi. Je finis en silence.
Écoute de Coltrane et Miles Davis.
Le petit appartement ou je passe de longues nuits éveillées.
« J’écoute siffler le vent… »
Il se peut que cette nuit je sorte marcher un peu.
Un homme s’empresse de disparaître. Plus haut j’écris « je finis »
cette idée ne fait que me hanter.
L’idée de sa propre disparition est autant passionné que l’amour qui vous quitte !
Je crois bêtement dans la solitude, dans cette aventure intérieure. Autre chose : me lier me terrifie !
Boire en journée, quelques verres
fin de journée, plaisir de la chair.
début nuit, milieu nuit : longue, longue chute !
en soi ou bien contre le monde !
et si ceux que « j’aime » était de simples personnages ? Le spectacle de l’authenticité plutôt que l’authenticité.
Même dans ce royaume, nous sommes compétiteurs ! Tout plutôt que d’entendre et se heurter au vide.
…
Après ce vrac, je souffle un peu
1.01
Alors il ne me semble rien pouvoir dire d’autre que « Partez ! Allez peupler ces rues et vos soirées sales sans moi ! »
n’oubliez pas la pauvreté !
n’oubliez pas vos cœurs et vos mots domestiqués !
je leur en voulais d’être ordonné !
leurs besognes, leur sérieux et …pourquoi est-ce que je parle de vous, de vous dans mes bras, ma bouche et aussi mes mots, là, des mots colorés et morts.
Juste ces phrases balistiques !
…
Ou naître pour ne pas avoir de conscience ? (C’est illusoire bien entendu)
Je pense à vous cet hiver !