Sur le temps qui passe, et sur le beau
J’entends dire pas mal de trucs bizarres sur ce monde
Celui-là où nous vivons mal, avec un froid désespoir
Beaucoup, ils n'osent plus rêver d'un monde meilleur
Nous sommes cernés, par la seule nécessité économique
Il est dur de rêver de belles choses, le commerce est toujours là
La beauté, cela serait de voir la Joconde, sans toutes ses protections
Je sais ce que je dis, c’est peut-être absurde, mais je vois de ces choses
Comme le bon sourire d'une dame inconnue qui me sourit dans la rue
J'ignore pourquoi, il est dit que le beau ça se paye, c’est donc forcément cher
La côte d'un tableau, Oui ! Certainement ça reste une folie de gens de pouvoirs
J'ai des amis peintres qui restent très ordinaires et j'aime bien leurs tableaux
Un enfant aime-t-il les mêmes choses qu’un adulte, celui que je suis maintenant
Parmi les beautés de la vie, il y en a qui reviennent chaque année
J'aime le printemps et je suis toujours charmé par les chants des oiseaux
Je regarde bien toutes les fleurs dans notre jardin commun chez nous
L'année dernière vers la même époque, il y avait un tapis de pâquerettes
Tandis que là j'entends parler d'un manque de pluies ici à Paris
Parfois je rêve d'aller me promener dans une grande forêt
Cela pour m'y perde et peut être y trouver la fée du printemps
Dans mon petit studio ici je ne sais plus ce que sont les vraies vies
Dans un futur proche, Je pense cultiver un rosier dans un pot
J'ai ainsi abandonné toutes mes plantes de l'année dernière
Il ne me reste de l’an dernier, qu’un Dypladénia qui a bien survécu
Je me sens trop loin des réalités vivantes, toutes celles de la nature
Si je n'avais pas ma radio à écouter qu'est ce que je m'ennuierais
Là ils parlaient d'un bébé Lionceau qui date de l'âge des cavernes
Dont ont aurait retrouvé une momie dans un fleuve en très bon état
Un lion des cavernes, une grosse bestiole qui est devenu un mythe
Le soleil, il se lève à l'est et il se couche à l'ouest, à Midi au zénith
Mais je ne sais plus grand choses sur les oiseaux, je sais qu’ils disparaissent
J'aime assez de les savoir qu’ils sont présent pas très loin de chez moi
La beauté qui est cachée dans la forêt, je ne suis pas vraiment sûr de la voir
Dans mon cœur il reste encore mille choses parmi celles que j'aime
Mais dans ma vie je trouve les gens qui sont branchés et parfois très idiots
Allez dire à un gars sans regard qui est toujours branché sur son Smartphone
Regarde donc la vie, sans en faire des Selfies stupides, la vie, elle n’est pas là-dedans
Quelques fleurs épanouies du printemps qui me disent beaucoup de choses
Comme si elle me parlait de ces temps qui passent, entre les quatre saisons
Je ne connais pas votre monde, celui où vous vivez peut être est il beau ?
Je sais dans mon cœur trop fatigué, écouter quelques petits chants d'oiseaux
Paris le 5 avril 2019