[i]Fetter grüne, du Laub, Verdis plus fort, toi , feuille
Am Rebengeländer, De la vigne grimpante,
Hier mein Fenster herauf. Le long de ma fenêtre, ici.
Gedrängter quillet, Jaillissez plus serrées,
Zwillingsbeeren, und reifet Baies jumelles, et mûrissez
Schneller und glänzend voller. Plus vite, soyez pleinement luisantes.
Euch brütet der Mutter Sonne Le regard d'adieu du soleil
Scheideblick, euch umsäuselt Vous enveloppe de chaleur paternelle;
Des holden Himmels Le souffle vivifiant du ciel
Fruchtende Fülle. Si bienveillant vous enlace.
Euch kühlet des Monds Vous êtes rafraîchies
Freundlicher Zauberhauch, Par l'effluve magique de la lune amie;
Und euch betauen, ach, Et tombent sur vous ,en pluie,
Aus diesen Augen Issus de ces yeux, hélas !
Der ewig belebenden Liebe De l'Amour éternellement fécondant
Volle schwellende Tränen. Mes pleurs, mes pleurs débordants.
[i]pas mieux comme rimes que feuilles-soleil.
Goethe: Im Herbst / En Automne 1775.
Débuté par Hubert-Albert Clos Lus, avril 16 2019 11:42
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Posté 16 avril 2019 - 11:42