Situés dans les îles grecques en méditerranée
Ils tournent tels les rayons d’une roue de bicyclette
La lyre d’Apollon qui joue toute la journée
Les plonge dans la torpeur et plus d’un pique une sieste
Ils se rassemblent comme les mouettes au bord des plages
Déployant dans le vent leurs longues ailes blanches
Mais jamais ne s’envolent comme font les oiseaux blancs
Gardant la tête au vent sous un chapeau de paille
Qui les protège de l’eau des rayons du soleil
Comme la fleur de lys ils s’éploient au temps chaud
Leurs hauts murs blancs et lisses sont passés à la chaux
Ils mènent une vie austère comme les moines déchaux
Marmonnant des prières ou bien chantant des psaumes
Seul le vent les inspire ce n’est pas un détail
Alain