17 réponses à ce sujet

[serioscal]

Tout se vend, tout s'achète.

Les communications accélérées multiplient sans fin le volume général des transactions.

Mais il est pratiquement impossible de trouver un tee-shirt "Pierre Boulez" (en mai 2019).

 

C'est un signe, oui. Mais de quoi ?

 

Je ne suis pas optimiste.

[Victorugueux]

Tu peux le créer et peut-être aussi essayer de le vendre

Non ! Là es-tu sérieux ? Car ça me fait rigoler!

[Hattie]

__  C'est normal, il est mort !

__  Ah ! les vauriens !

[serioscal]

En plus, il pleut.
Le monde va finir, c'est certain.

Je vais voir s'il y a des cravates.

[Hattie]

C'est davantage pour le renouveau, le Printemps, la cravate.

[Victorugueux]

Dit Sérios ! Ne fais-tu  plus dans les séries ?

[Hattie]

le renouveau  le Printemps  la cravate le renouveau le Printemps la cravate le renouveau

le Printemps la cravate  le renouveau   le Printemps la cravate le renouveau le Printemps

la cravate  le renouveau   le Printemps la cravate le renouveau le Printemps la cravate 

le renouveau le Printemps la cravate   le renouveau le Printemps   la cravate   le renouveau

le Printemps  la cravate  le renouveau le Printemps la cravate le renouveau   le Printemps la cravate

 

désolée  

[serioscal]

Eh bien je me souviens d'un jour où je suis allé â Paris en métro (j'habitais et habite toujours en banlieue parisienne). Il pleuvait.

Beaucoup de magasins étaient fermés. Je pense que c'est â cause de la pluie. Ou parce qu'on était lundi. A cette époque les magasins étaient encore plus fermés le lundi que le dimanche.

Il y avait quelques boutiques ouvertes tout de même. Les gens, clients ou commerçants, y étaient également agressifs et d'humeur aigre. C'était le printemps et il pleuvait. C'est à cause de ça, je pense. Les gens, désespérés, en voulaient â leurs voisins à cause de ce temps aigre ou maussade, comme on voudra.

Je me suis réfugié dans un café, j'y ai bu un café. Dehors il pleuvait encore. Il y avait un échafaudage sur le trottoir d'en face. Et un panneau publicitaire accroché dessus.

"C'est le printemps !", clamait l'affiche criarde. Et il pleuvait atrocement. Beaucoup de gens auraient pu perdre le contrôle d'eux-mêmes ce jour-là.

Si tout cela est sériel ? Bien sûr que ce l'est. Et l'on verra comment.

C'est pourquoi je recherche une cravate à l'effigie de Pierre Boulez.

[Hattie]

Je ne voudrais pas couper court à ta recherche, mais peut-être, là, l'amorce d'une solution ?

[serioscal]

Il faudra un budget de plus de 2 milliards d'euros pour équiper nos concitoyens. Il convient de bien choisir la photo.

[Hattie]

Je note l'habile déplacement du je au nous :

__ Citoyens !  avec toi !

[serioscal]

Il faut y associer une idée de don ("je t'apporte l'enfant d'une nuit d'Idumée"). Les gens achèteront deux paires de cravate chacun. Ils pourront offrir l'une d'elles a une personne de leur choix. Pour la Saint-Valentin par exemple !

Surtout qu'il a certainement fait plus beau à la Saint-Valentin qu'en ce mois dz mai qu'on serait tenté de dire aigre ou maussade, selon la sensibilité de celui qui s'exprime (je préfère ne pas prendre parti).

[Hattie]

Du don ou du chant de la sirène ? Prompte la berceuse à vouloir nous berner ! Et sans parti-pris, ___ sauf peut-être celui de l'Amour, à revendre,

il est aisé de dire que tous ils font tout ça pour nous, évidemment !

 

Nous reste le choix de la cravate : pour les uns, Donald Duck, pour d'autres, Harry Potter.

Plus rare, Boulez. Ah ! Question de fil et de feeling  ____

[serioscal]

En un temps où même la rareté se raréfie, ce n'est pas peu que de dire rare Boulez.

[Victorugueux]

Il y a le rare qui est cher, en général des trucs de valeurs

Puis il y a le rare qui ne se vend pas en général des trucs qui sont oubliés

Puis dans ces choses rares, il y a celles qu'on aime

En général, on est prêt à tout pour les avoir pour soi

[serioscal]

Série, quand tu nous tiens :-)

[Victorugueux]

Sérieux ?

[serioscal]

C'en est une !