La petite rose de la lande
Un fond musical
Da una lacrima sul viso
Un papier bleu pale
Comme un sorriso
Qui dessine
Une églantine
La petite rose de la lande
Deux êtres dans les brandes
Peu à peu appareillent
La vie qui s’éveille
Tant de fraicheur
Tant de candeur,
Tant d’innocence,
Tant d’ignorance
Une démarche si claire
Une découverte comme dans le désert
Quand le renard s’est découvert
S’appuyer l’un sur l’autre
Comme firent les apôtres
Pour quitter ses repères
Explorer ses chimères
Notre vie était en racine
Nous avons fléchi aux épines.
Le hasard me tend une perche
Ce coffret orné de coquillages
Et la playlist que je cherche
Dans ma mémoire au fond des âges
Here’s to you, le ciel, le soleil, la mer
Le ruban de la cassette éphémère
N’a pas résisté au temps
Las, depuis nos vingt ans…
« Une âme, une présence, un port dans la tempête, quelqu’un qui ait le courage de vous prendre la main et de vous ramener sur le chemin, comme on guide un aveugle ; quelqu’un qui resterait égal à lui-même toute sa vie, une âme pour rêver à sa jeunesse quand elle ne sera plus ; quelqu’un et non plus une image…
Ce partage, c’est l’amitié de jeunesse, pure, sans mobile véritable, sans intérêt matériel ; un partage pour le partage. »
(Merci à Hubert-Albert Clos Lus)