Ce petit fruit charnu de la couleur de l’ambre
Ne sort pas de la mer comme ces coquillages
Que l’on trouve en marchant sur le sable des plages
Dont l’enfance fut bercée par le roulis des vagues
Qui n’ont jamais connu la caresse du vent
La chaleur du soleil ni l’averse de pluie
Il a été cueilli sur la branche d’un arbre
Et porte sur le monde un regard sans haine
Du ciel il garde au cœur l’amour et l’ADN
Et porte les stigmates dans sa chair savoureuse
De cette vie au grand air de cette enfance heureuse
Alain