Poème d'un temps qui passe
J'aime le vent quand il souffle en rafales
Dans les grands arbres de la grande ville
Ce vent, il me dit un temps qui varie très vite
Déjà qu’on nous annonce une grande canicule
je pense à mes dypladénias qui sont en fleur
Et aux autres fleurs qui sont aussi bien là
A savoir ! Que je ne sais pas s'il pleuvra ou non
La chaleur, Oui ! elle peut tuer, c'est ce qu'on dit
Le vent est beaucoup trop calme et silencieux
On va crever de chaud dans un enfer moite
Parfois je me dis, ils peuvent aussi se tromper
J'ignore ce que seront demain et après demain
Je sais seulement que j'ai fait quelques réserves
Deux packs de six bouteilles soient dix huit litres
Je me moque un peu de moi-même, on verra bien !
J'espère que ça ce passera plutôt bien cette canicule
Dans ma mémoire du passé, le plus dur c'était la nuit
Avec trente cinq degrés, dans un lit beaucoup trop chaud
Il me vient cette idée, d'acheter un ventilateur, pour rafraichir
Mais je ne sais pas si ça vaut le coup pour après la canicule
Je me souviens de ce vent dans mon passé déjà lointain
Il remuait les branches des arbres dans la maison familiale
Je sais des nuages qui s'agitaient sous les vents de l'été
J'aimerais peut-être cet orage, celui qui s'imposera sur la chaleur
Je ne suis pas prophète, je sais seulement ces petits riens
Toujours imprévisibles et qui passent parfois dans nos vies
Le ciel qui varie, la canicule annoncée et le vent qui souffle
Peut-être que cette canicule, elle ne sera pas trop infernale
Paris le 24 juin 2019