________ . ________
Les fleurs de la rose trémière
Ressemblent à des pavillons d’anciens phonographes
A aiguille.
Les abeilles y viennent puiser le pollen
Et peut- être leurs dards
Y font naitre une musique inaudible
Pour les mammifères.
Mais joyeuse pour les hyménoptères
Qui semblent ravis en dansant sur un air de nectar
La découverte aléatoire
Qu’elles ramènent à la ruche dare dare
Le mâle ayant toujours le bourdon se complait dans une mélancolie
Qui le dispense de butiner l’ancolie
Il n’est guère pressé de satisfaire son unique saillie
Il procrastine bien au-delà des matines
C’est payer bien cher d’une abeille
L’effusion en plein ciel !
Et choir tout roide dans les oseilles