Le soleil de ce mois de juillet
La lumière elle était là, bien assez tôt levée, dans le matin
Mais moi calmement, je dormais tranquille, sans un vrai destin
Je ne savais plus les chaleurs trop moites d'un été trop chaud
Et je me disais en moi-même ! Suis-je vraiment ce gros fardeau ?
Tranquillement couché dans mon lit, je me levais un peu plus tard
Pour me réveiller, alors je prends un bon café, dans un bol, sans retard
Il y avait un silence Impressionnant de l’absence de tous mes voisins
Où étaient ils donc passé, cela je ne le sais pas ! Et c'est bien certain !
Mais à savoir, qu’entre le froid et le chaud, ça m'allait plutôt bien
Il ne fait pas vraiment chaud, et pas vraiment froid non plus presque rien
Juillet était plus doux sans doute, que ce mois de juin très chaud
Peut être un temps ordinaire de saison et pas le même niveau
J'ai osé mettre chez moi, deux pots d'azalées, blanc et rose
Mais ils ont rapidement souffert, le soleil les abime par overdose
Je ne savais pas, ces histoires de chaleur, et de soleil beaucoup puissant
Nous échappions à des chaleurs d'un juin très ensoleillé et trop étouffant
Pour les gamins, je ne sais pas s'ils aiment, cet été chaud qui passe
Des fois je rêve d'être tranquille, de boire un verre très frais à une terrasse
Mais j'ignore pour vous, ceux qui passer là, sur ce forum des poètes vivants
Je ne sais pas ! Alors je me tais et je me dis la vie, c'est parfois très marrant
Quelques gouttes sont tombées hier, mais cela n'a pas duré longtemps
Notre jardin commun, i l est tout desséché, et cela depuis un petit moment
Le ciel c'est ces choses bizarres, avec une météo qui reste trop aléatoire
Un jour peut être nous verrons la pluie, et ça sera, sans doute, très jubilatoire
Le sens que nous donnons au temps, celui que nous vivons et la météo
Un jour peut être nous saurons dire le vécu, est ce bien un vrai fléau
Ce ciel de juillet ça devrait pourtant nous plaire par toutes ces vacances
Le ciel est un baromètre de nos âmes, je sais que parfois, c’est une chance
Un enfant ignore sans doute, toutes ces choses personnelles de notre propre vécu
Peut être un jour je reviendrais cet enfant, pour le prix donné d'un milliard d'écus
Cet enfant ! Celui que je redeviens, il ne sait vraiment pas, ce que disent mes contemporains
Je sais dans le désordre, ces vagues de la mer, et tous ces gens qui sont dans leurs bains
Bruno Quinchez Paris le 21 juillet 2019