3 réponses à ce sujet

[lune de plomb]

la faiblesse posée là

étourdi oiseleur

mordu par ta douceur

je me retourne cent fois

 

la faiblesse qui est en moi

me fait me dérober

tomber du parapet

sans commettre d'erreur

 

la faiblesse me prend ça

mon imbécile torpeur

au nombre des grandeurs

la grâce de tes pas

 

la faiblesse que tu as

c'est la main qui effleure

c'est la course aux humeurs

celle dont on ne revient pas

 

la faiblesse qui est en toi

vertigineux labeur

et puis toujours ailleurs

les larmes de la joie

 

la faiblesse que j'ai là

c'est d'oublier la peur

les noires apesanteurs

sans desiderata

 

les arythmies du cœur

tes yeux verts empruntés

à l'exacte chaleur

du long mois de juillet

 

encore posés sur moi

sur le sable, ............Henrietta

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[lune de plomb]

je vois que y en a au moins deux qui savent différencier un vrai poème d'un jeu de mots gratuit et parfaitement stérile. bonjour mr M de st. Michel !   ça fait une paye !!!!  bon ce poème n'est pas anodin. rien n'est laissé au hasard et j'en suis super fier. bises.  A oui j'oubliais. Ce poème est pour la nageuse italienne que l'on appelle henrietta democchi ou delamocchi. la petite henriette quoi.

[Anwen]

Ben, ce que je trouve chouette c'est le petit arrière plan baudelairien... avec sa réinterprétation et sa transgression... enfin, c'est mon impression que j'espère pas vexante ^^

[lune de plomb]

yo salut !  en  fait le spleen de paris est génial mais les fleurs du mal je trouve que ça a mal vieilli et que c'est top chiant. la forme est ringarde et c'est normal. on me dit souvent que y a un truc baudelairien dans mes poèmes et ça va ça me constipe pas. eheh bon j'ai lein de poèmes cool alors je les mettrai bientôt . merci d'avoir lu bises yoyoyo