la faiblesse posée là
étourdi oiseleur
mordu par ta douceur
je me retourne cent fois
la faiblesse qui est en moi
me fait me dérober
tomber du parapet
sans commettre d'erreur
la faiblesse me prend ça
mon imbécile torpeur
au nombre des grandeurs
la grâce de tes pas
la faiblesse que tu as
c'est la main qui effleure
c'est la course aux humeurs
celle dont on ne revient pas
la faiblesse qui est en toi
vertigineux labeur
et puis toujours ailleurs
les larmes de la joie
la faiblesse que j'ai là
c'est d'oublier la peur
les noires apesanteurs
sans desiderata
les arythmies du cœur
tes yeux verts empruntés
à l'exacte chaleur
du long mois de juillet
encore posés sur moi
sur le sable, ............Henrietta