Piano... Ma version du 28 aout 2019
Tranquillement, cela presque sans un seul mot
Il s'assit sur son tabouret, seul face à son piano
Et il commence à jouer, c'est surtout un lamento
Il tapotait aux hasards les touches, en fa; en ré, en do
C'était sans ordre, comme dans une musique rêvée
Entre deux airs musicaux des souvenirs de son passé
Et parfois il y avait en lui même quelques réminiscences
Cela sur des rythmes hasardeux dans de petites cadences
Il jouait ainsi pour lui de grands airs inconnus
Ceux qui vous chavirent, le cœur et qui s'imposent
Entre deux airs aimables de la grande bienvenue
La vie, ce sont toutes ces musiques virtuoses
Le piano, tranquillement, il tapote et il joue encore
Et le temps ? Oui ! Pour nous tous, celui là il passe alors !
Ne pas oublier ces mots qui sont peut-être tous blanc
Vivre son présent comme un temps qui parait innocent
A ce jour Il était là assis et il vivait pour mon piano
C'est un bidule du commerce commun de marque Casio
De ceux qui jouent avec tous leurs petits défauts
Mais vous ai-je dis que celui-là, il joue assez faux ?
Paris le 28 mars 2015 et le 28 aout 2019