Page neuf tu dépéris
Page neuve tu vieillis
De tes cendres joyeuses
Seront les caverneuses
Joyeusetés des gens qui chantent.
*
Page neuf tu dépéris
Dans le partage certains
Ne reste des humains
Ne reste des poésies
Pleins entre tes pages.
*
Page neuf tu
Périras - entre mes doigts
S’entretuent
Les règles de bienséances.
*
Page neuf tu déprécies
Mes talents passés
Mes amours cachés
Tu sens le putride gris
De mes entrailles fatiguées.
*
Pages 9 et par neuf
Pars et ne reviens que dans mes souvenirs
Mes illustres passés sont dans les pires
Lignes de tes veufs
Perdue dans le temps, entre deux représentations claires tu te sens à l’étroit, maigre et maligne pourtant tu sombres, doucement, sans souffrance, sans aucune perte tu souris de mes dents et tu hoches de ma tête cartésienne, resplendis dans l’ensemble de mon œuvre
*
Musicale et sans un bruit,
Résonne, là Ô là
Contre la couverture.