Poème pessimiste
Je ne sais pas si un jour,
Mes poèmes que j'écris, ils seront lus,
Dans des recueils de papier,
Et qu'ils soient parus chez de grands éditeurs
Oui c'est le résultat banal
D'un manque de pouvoir, celui que je n'ai pas
Celui d'un lancement irrésistible,
Dans une grande campagne de publicité
Il est plus dur de se faire connaitre,
Chez les rentiers lecteurs
Des gens, qui sont plus ou moins friqué
Et qui ne vous lisent jamais
Mais d'autres livres qui doivent être lu
Parce qu'ils l'ont entendu dire
Dans des médias assez puissants,
Et qui sont plein de choses trop convenues
L'écriture ? Parfois il paraitrait
Que ce sont ces choses incroyables
Un gamin qui lit, il ne sait pas toujours,
Qui a écrit les choses qu'il aime
Je sais trop d'adultes, dont on forge
La manière de comprendre le monde
Il n'y a pas plus de philosophie là dedans,
Mais ce n'est que ce rien des médias
Il faut et yaka ! Ce sont bien là
De ces choses de mon vécu de poète
Mais j'ignore aussi tellement
Des ces choses vendues dans une économie réelle
Je ne sais pas si le poète que je suis,
Il est pertinent ou il est trop impénétrable
Mettons le temps qui vient
Comme un truc qui soit totalement imprévisible
Dans le ciel ! Je sais des milliers
D'étoiles diverses et qui rigolent très fort
Irons-nous les voir ? Nous les hommes !
Ces petits hommes assez prétentieux
Il faut et yaka, ceux- là,
Ils restent des vérités d'humains, sans avoir de vraies visions
Le monde est trop grand,
Et je me dis aussi que nos politiques, ils sont des irresponsables
Qui donc oserait parler de ces choses,
Celles que disent, nos écologistes bien trop angoissés
Comment croire ! Soit au paradis ou soit à l'enfer !
Dans un monde beaucoup trop matériel
J'écris ce poème maintenant en espérant être lu,
Dans un avenir qui sera beaucoup plus serein
Demain ne nous appartient pas !
Et vous les lecteurs du futur ! Sachez toute ma tendresse
Bruno Quinchez Paris le 19 octobre 2019