Quand le vent vocalise quand il joue de la harpe
Les notes qui s’en échappent s’enroulent en écharpe
Quand le vent éternue toute la forêt s’enrhume
Et les feuilles d’automne s’envolent comme des plumes
Lorsque ses doigts se frottent aux cordes d’un violoncelle
Des brassées de feuilles mortes au sol s’amoncelle
Les guirlandes de feuilles qu’au hasard il décroche
S’envolent à toute vitesse aussi vite que des croches
Il enfonce les touches comme il joue du piston
Et peu jouer gaiement des airs de mirliton
Pour régaler les sens il joue sur tous les tons
Avec les feuilles sans soucis du qu’en dira t’on
Alain