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[khalid berrada]

La noblesse au cur chaud.

Dans un temps pas si loin
Au demeurant si beau
J'ai rencontré dans un coin
La noblesse au cur chaud.

Avec son foulard tout vert
Tel le dôme d'un mausolée
Qui était entièrement couvert
De roses blanches en ses allées.

Elle tenait dans sa main
Un présent pour son futur
Un cadeau pour ses matins
Pour ses soirées, une parure.

Et d'une voix si tremblante
Son cur m'avait alors dit
Des paroles d'amour dansantes
Avec la senteur du paradis.

Le charme d'une amoureuse
A conquis vite mon cur,
Elle en étais très heureuse ;
Ce fut là tout son bonheur !

Elle me chanta vite sa joie
Dans un mouwal andalou
Avec la plus douce des voix
Du genre soprano doux.
Je la savais aussi enchantée
De sa rencontre avec l'amour
Lorsque je lui ai aussi chanté
Tout mon amour à mon tour.

Je l'ai aimée d'un amour fou
Qui ressemblait à de la magie
Je la voyais en rêves et partout
Tel fée qui sur mon cur agit.

C'est le début de notre histoire
Racontée, tel que, à l'imparfait,
Je l'aime tjrs, elle peut me croire
Elle est ma vie, tout compte fait.

Khalid Berrada