Quand Roméo pleurait les traits d'une fillette
Moi j'attendais caché que son glaive l'expire
Alors son corps fleurait la mort de Juliette
Je n'osais plus lâcher la main de Shakespeare
Mon Rimbaud en secret sans Roman ! En conquête
De ce recueil taché de "sonnets qui font rire"
Pour lui je consacrais sous un tilleul ma quête
De baisers dégrafés qu'il se mit à m'écrire !
C'était moi la patronne élevant leurs névroses!
Moi sous la couronne de myrtes et de roses !
Mon souffle provocant! l'enchantement des lyres!
A tes noces je sonne un parfum de jamais
Tu plisses l'éloquent ! Tu lisses tes délires !
Ta passion va sifflant ce qu'avant tu clamais !

Eratô vous chante :
Débuté par Muriel Lacroix, déc. 19 2019 10:15
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