L'espoir est une étrange chose.
On ne sait comment se tenir
Quand la nature nous impose,
Ô destinée, las, de partir.
On ne sait comment se tenir.
Le chant du ciel est sans parole.
Ô destinée, las, de partir,
Il faut comprendre les symboles.
Pour revenir, d'aucuns se battent
Contre les beaux moulins à vent.
D'autres écoutent qui les flattent
Dans les couloirs des parlements.
Contre les beaux moulins à vent,
La vie recluse se repose
Dans les couloirs des parlements.
L'espoir est une étrange chose.
©M.KISSINE – ISBN 9782919390489
We never know we go - when we are going -
We jest and shut the door
Fate following behind us bolts it
And we accost no more.
L'espoir est une étrange chose à plume qui se pense dans notre âme, hante des chansons sans paroles, et ne s'arrête jamais.
Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots.
On ne sait jamais qu'on part – quand on part.
On plaisante, on ferme la porte.
Le destin qui suit derrière nous la verrouille
Et jamais plus on n'aborde.
Emily Dickinson. 1830-1886