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immigrations...


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#1 Victorugueux

Victorugueux

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Posté 07 janvier 2020 - 12:56

Immigrations...


Il y a là sur le quai de la gare, je vois quelques naufragés, qui viennent de là-bas ailleurs, de ces gens qui rêvent, de tous ceux-là qui sont tous, venus d'un monde lointain, d'un monde qui nous est extérieur, mais qui leur serait bien meilleur. Enfin si tout allait bien, avant des problèmes vécus, entre des guerres et de la politique, dans des tyrannies éternelles

 

Parfois une grande pauvreté, pour des raisons économiques, d'un trop grand profit incontrôlé, dans un monde qui reste assez pauvre, ils sont venus de là-bas, comme des ouvriers, qui viennent travailler chez nous, dans une France dépeuplée par une guerre trop meurtrière,

 

Ils partagent entre-eux, le pain, la gamelle, le foyer et aussi la souffrance, il y a déjà un peu plus de cent ans, c'était ici dans notre France, la grande guerre trop violente et ceux-là, ils venaient pour consolider l'arrière et le front dans la tranchée on avait besoin de leurs sangs et de leurs sueurs d'étrangers, pour rétablir notre frontière, une guerre qui fait beaucoup de morts
 
Quelques survivants du massacre, ils furent renvoyés chez eux, une fois la paix arrachée, apures des horreurs incroyables, il y avait quelques africains, quelque asiatique, quelques maghrébins, ils restèrent ici et la,

 

Les chinois, ils se sont regroupés, prés de l'ilot Cholon, leur monde, qui est prés de la gare de Lyon, c'était Chinatown déjà, tandis que les négres et tous les bicots, ils posaient des problèmes, aux gaulois d'origine. Les ritals et les espingouins, ils devenaient de bons français, tous d'origines latines.

 

Non! Je ne sais vraiment pas, le pourquoi de cette vision, d'un monde qui est fait d'hommes différents, tous mes voisins proches, qui viennent de la Turquie, de l'Egypte, ou de la Tchétchénie. Non ! Je n'ai pas de problème, car ils vivent bien leur propres vies

Je n'ai jamais su, le nom de leurs prophètes. Quel Dieu, prient-ils comme leur référent ? Je vois des bébés chez eux, mais pas de jalousie, oui ! Ce sont ces bébés, Nahin et Laïa, mes petits voisins.

 

Mais moi je les aime bien, je sais leurs vies difficiles, mais je les laisse tranquilles, ils sont bien là ! Près de moi, des lendemains qui viennent, je sais des enfants, avec qui j'aurais vécus et qui ont déjà grandis, bébés qui parlent arabe, français ou tchéchène, un jour,

 

Ils seront, des enfants de ma France, un jour tu verras, les hommes vivront d'amours et ils parleront ensembles, les milles langues du paradis, Ali amoureux de Laïa, il osera lui dire ses mots, dans un excellent français, un fait que c'est déjà acquis, cela dès la naissance,

 

Demain c'est demain ! Et ne pas choisir ni Marine, ni Sarkozy, ni Macron, ni Juppé ! Oui ils ne décideront pas, de ce qui est ou de ce qui doit être, bref pas de lois qui soient nouvelles, pour des problèmes identitaires je vois cette mixité sociale, même si les croyances différent, nos politiques, ils préparent, le énième pacte d'intérêt funeste,

 

J'ignore ce que feront demain, mes propres petits-neveux, entre le Camile ou bien Enzo, ou Nolan et mademoiselle Louna, oui je sais bien des noms !, qui ne sont que des destins non connus, dans un avenir qui vient bientôt, où moi Bruno, je ne serais plus là !

 

Quelques parts je sais des noms, qui sont écrits, cela parait-il ? Dans le livre de la vie commune et tous ces destins qui sont promis ! Allons Ali ! Aurais-tu ce courage, de parler d'amour à ma petite nièce ? Sans faire insulte à  tous tes amis, pour une petite histoire d'identité,

 

J'ignore si David d'Israël, dans un jour futur qui vient, il deviendra un roi très aimant, dans un royaume qui soit doux, avec un Dieu qui soit partageur et je ne sais pas si Sékou Touré, il ira faire un tour sur la Lune, pour aller cueillir des rêves majeurs,

 

Je prie souvent pour que demain, il soit une époque de paix partagée, entre tous ces hommes divers, ou la question de Dieu, c'est la même chose que la question, que de savoir celui qui vous sermonne.

 

La sagesse des enfants bien vivants, elle sera celle des cœurs qui partagent, et l'argent il ne sera seulement, qu'un moyen d'échange entre tous, j'ignore le discours des prophètes, je n'entends que la joie d'aimer, celle-là que me donne l'ange, celui là qui dicte a mon âme, des poèmes assez sereins, dans un monde de profits


Bruno Quinchez Paris le 23 septembre 2016
et remis en forme Paris le 26 décembre 2019
Le lendemain de noël 2019 et remis sur le site le 7 janvier 2020