Le temps qui passe...
OUI ! Mais alors que pourrais je vous dire à vous
Il y a la météo variable et qui change tout le temps
Et Hier c’était de la pluie qui tombait sur mon Paris
Je ne sais pas trop le temps qu’il fait chez vous
Là je tapote sur mon clavier comme d’habitude
Et j’ai aussi quelques angoisses qui me viennent
Car là, vous savez ! Je n’aime pas trop vieillir
Je suis maintenant un vieux crouton assez vieux
Qui est maintenant âgé de soixante huit ans
Il vit son ordinaire avec tous ses petits problèmes
Tous ceux là du quotidien bien trop habituel
Le poète qui est en moi, il continue de vous aimer
Avec ce silence de la vraie solitude quotidienne
Oui car Je ne sais plus dire des belles choses
Sinon que je continue de vouloir encore vous aimer
Mais je vous trouve que vous êtes beaucoup trop lointains
Le soleil et la pluie, ils sont mon quotidien mon ordinaire
Un poète Quesaquo ? Oui je ne vois que des connexions
Mais j’aime croire à tous ces vivants qui sont sur l’internet
Une connexion elle est faite de beaucoup de choses diverses
Vous savez Ce matin je me suis levé assez tard, je dors trop
Et je me dis Quelques amies, quelques amis, ils me suffisent
Je vous compte parmi tous ceux là du monde des poètes
Je me moque parfois de certaines choses du net trop bavard
Je suis dans ma grande solitude, celle-là que je vis en ces jours
Je ne sais que vous dire, à vous tous un grand "je vous aime ! "
Il y a des histoires qui parlent à mon cœur d’autre à ma tête
Une amie peut parfois vous guérir d’une angoisse cruelle
Pour demain je ne sais pas vraiment ce qu’il sera, et il vient
La mort n’est pas une solitude mais une absence cruelle
Je ne suis plus un enfant j’aimerais revoir mon passé
Mais je sais aussi que je ne pourrais vraiment le changer
Mille milliards de mots dans plein de nouveaux poèmes
Le poète que je suis, il ne sera plus vraiment là avec vous
Les bibliothèques sont pleines de la poussière et des mots
Ouvrir un livre, et refaire un monde, par cette bonne lecture
Bruno Quinchez Paris le 2 février 2020