9 réponses à ce sujet

[patricia moles]

Poème qui ne veut rien dire  (3) ou (4)

 

 

Les doryphores ont raison,

Ils ont compris la leçon.

Faisons la paix, voulez-vous ?

Le monde sera un peu moins fou….

J'en parlerai à mon cheval

Ce sera plus radical.

 

Allons noyer notre peine,

Sur un air de tango,

On se consolera sans gêne,

A Acapulco.

 

Je vous crie ma misère,

En me tirant les cheveux,

Mais ce n'est pas votre affaire,

Vous n'aurez pas mes aveux.

La vie est une valse,

Me disait ma comparse,

C'est aussi une farce,

Quelque fois dégueulasse.

 

Mais revenons à vous,

Et à vos phrases volubiles

Qui ont un charme fou.

 

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[Sinziana]

C'est ton poème, dans le genre absurde, qui a un charme fou 😊

[Sinziana]

Je dis absurde c'est par référence à ce genre littéraire,

 

mais c'est très sensé en fait, et ça me donne des idées: 

parler aux animaux, ils comprennent souvent mieux que beaucoup d'humains

aller au bout du monde sur un coup de tête, danser...

ton poème a des vertus thérapeutiques.

[patricia moles]

J'ai écrit ce poème en m’amusant beaucoup ! C'est fou ce qu'on est léger quand on a rien à prouver, rien à montrer, rien à faire comprendre !... Chacun y trouve ce qu'il veut, de la poésie ou du n'importe quoi, quelque chose de drôle ou pas. Finalement c'est l'auberge espagnole...
Comme tu es riche en pensée, tu vois beaucoup de choses, c'est toi qui les y mets. Donc, bravo à toi qui a écrit de nouveau ce poème !
Amicalement, Patricia.

[Sinziana]

C'est très juste ce que tu écris, au sujet de la poésie en général d'ailleurs...

 

chacun recrée le poème en le lisant, quand il entre en résonance avec son histoire.

[patricia moles]

Oui, quelquefois on se projette dans l'histoire de l'auteur... Une phrase, la, qui fait tilt, et on ce sent concerne.
C'est pour ça que j'aime vos commentaires, car ils ont suffisamment de distance pour tomber juste tout en étant empathiques, preuve d'une maturité certaine.
Amicalement, Patricia.

[PaulMUR]

Comparse intelligente et réfléchie.

[Jped]

Ce pied de nez au sens est réjouissant, on a un plaisir iconoclaste à lire ce "poème qui ne veut rien dire".

Mais il y a auss de la profondeur, le "nonsense", au-delà du vrai et du faux, crée un nouveau contenu avec sa logique propre, comme nous l'a si bien montré Alice au Pays des Merveilles.
On a beau faire, on ne peut pas se débarrasser du sens : on le chasse par la porte, il revient par la fenêtre!

Ou est-ce nous qui avons peur que le sens nous échappe vraiment - la peur du vide - et qui nous raccrochons aux branches?

[Hattie]

Je ne crois pas que l'on ait peur pour soi d'un sens qui nous échapperait __

C'est plutôt jubilatoire.

 

Je crois que l'on a davantage peur du regard de l'autre : cet autre qui, peut-être, ne comprend pas l'utilisation - cette utilisation - d'un soi-disant non-sens.

[patricia moles]

Merci à vous tous pour vos lectures attentives et passionnantes !
Amicalement, Patricia.