16 réponses à ce sujet

[charly java]

Seule dans ta maison
Tu as des rondeurs d'hortensia
Sous ta belle robe bleu-cassé

Dans cette journée de soie sauvage
Une vapeur de papillons

Le ciel penche du côté de l'orage
Et les arbres travaillent sourdement
La perfection de l'image
Où l'horizon murmure
Sa lointaine mélopée

Doucement ta main étrangle
L'élégance des fleurs glacées
Offertes la semaine passée
Par une main qui t'a fait signe hier
Tout au bout du ciel indigo
Parmi la fumée du cargo

[lacape]

mélancolie quand tu nous tiens, beau texte là charly....
amitié...

[charly java]

mélancolie quand tu nous tiens, beau texte là charly....
amitié...

Ah! la mélancolie!...elle est comme une maison de vieille ville, avec ses belles arcades, ses fenêtres grillées, sa cour ombrée où résonnent des pas perdus. On ne sait quels fantômes rôdent dans ses couloirs parcourus de lueurs brèves...
...Mais, je m'emballe, je m'emballe...je voulais simplement te souhaiter une bonne nuit...

[claricorne]

Seule dans ta maison
Tu as des rondeurs d'hortensia
Sous ta belle robe bleu-cassé

Dans cette journée de soie sauvage
Une vapeur de papillons

Le ciel penche du côté de l'orage
Et les arbres travaillent sourdement
La perfection de l'image
Où l'horizon murmure
Sa lointaine mélopée

Doucement ta main étrangle
L'élégance des fleurs glacées
Offertes la semaine passée
Par une main qui t'a fait signe hier
Tout au bout du ciel indigo
Parmi la fumée du cargo

ah oui! J'aime botou!
Merci Charly

Claricorne

[CELUI QUI SAIT]

Mélancolie,si cruelle parfois,mais nécessaire à ma vie,
Me faisant souffrir,elle me pince pour preuve que je suis,
Rappelant,en mon esprit,un doux rêve qui me poursuit,
Que suis-je?Une nécessité toute simple,de créer l'envie.

Amitiés le Charly.

[charly java]

ah oui! J'aime botou!
Merci Charly

Claricorne

Ah! mais merci botou également!...C'est un plaisir de te voir passer...

[charly java]

Mélancolie,si cruelle parfois,mais nécessaire à ma vie,
Me faisant souffrir,elle me pince pour preuve que je suis,
Rappelant,en mon esprit,un doux rêve qui me poursuit,
Que suis-je?Une nécessité toute simple,de créer l'envie.

Amitiés le Charly.

Ton petit poème me plaît bien...
La mélancolie chevillée au coeur, comme l'âme chevillée au corps?...
Douce souffrance ou rêve poursuivi?...
Les deux à la fois qui se conjugueraient dans le plaisir d'écrire?...
Hum...la dernière hypothèse me séduit assez, même si elle ne peut être qu'une question sans réponse...
Amitiés.

[CELUI QUI SAIT]

Ton petit poème me plaît bien...
La mélancolie chevillée au coeur, comme l'âme chevillée au corps?...
Douce souffrance ou rêve poursuivi?...
Les deux à la fois qui se conjugueraient dans le plaisir d'écrire?...
Hum...la dernière hypothèse me séduit assez, même si elle ne peut être qu'une question sans réponse...
Amitiés.

Toi,seul,a de l'énigme la réponse.Salut le Charly.

[charly java]

Toi,seul,a de l'énigme la réponse.Salut le Charly.

Oh! mais la clef de l'énigme ne peut se trouver que dans les mots... La poésie est d'abord une affaire de mots...Tout passe par le langage, tu le sais bien...et les mots nous font parfois faire d'étranges voyages, même en cargo...
Bien à toi...

[CELUI QUI SAIT]

Oh! mais la clef de l'énigme ne peut se trouver que dans les mots... La poésie est d'abord une affaire de mots...Tout passe par le langage, tu le sais bien...et les mots nous font parfois faire d'étranges voyages, même en cargo...
Bien à toi...

Tout à fait d'accord.Mais pourvu que ce ne soit point le titanic.Misère.Amitiés le Charly.

[hirondelle]

Ravie de te lire, ça fait longtemps...Un poème pleine de douceur...
Amitiés,H.

[charly java]

Tout à fait d'accord.Mais pourvu que ce ne soit point le titanic.Misère.Amitiés le Charly.

Non, non, rassure-toi, il ne s'agit pas du Titanic, et le poème n'est pas dédié à Céline (!)...Il ne s'agit pas non plus du "Cargo de nuit"...S'il faut lui donner un nom, je préférerais "La Jaba" ( pas la Java!) le bateau à bord duquel Valéry Larbaud regardait, à travers un hublot, la ville s'éloigner: "Et tout cela est au bout de cette ondulation bleue d'eau calme..."

[charly java]

Ravie de te lire, ça fait longtemps...Un poème pleine de douceur...
Amitiés,H.

Oui, cela faisait un petit moment, Hirondelle, je le reconnais volontiers...et ça m'a fait bien plaisir de te voir survoler le cargo ( accompagnée d'un joli papillon)...

[passagère du silence]

Ténébreux et orageux
comme nos coeurs désireux...

J'emporte le souvenir de cette journée de soie sauvage.

Amitiés,

La passagère.

[charly java]

Ténébreux et orageux
comme nos coeurs désireux...

J'emporte le souvenir de cette journée de soie sauvage.

Amitiés,

La passagère.

Tu es passée en laissant dans ton sillage deux vers qui font un bel écho au texte...
Quoi de plus naturel qu'en échange tu prélèves un petit souvenir...
Toujours heureux de ta visite.
Amitiés.

[Fleur de Lotus]

Seule dans ta maison
Tu as des rondeurs d'hortensia
Sous ta belle robe bleu-cassé

Dans cette journée de soie sauvage
Une vapeur de papillons

Le ciel penche du côté de l'orage
Et les arbres travaillent sourdement
La perfection de l'image
Où l'horizon murmure
Sa lointaine mélopée

Doucement ta main étrangle
L'élégance des fleurs glacées
Offertes la semaine passée
Par une main qui t'a fait signe hier
Tout au bout du ciel indigo
Parmi la fumée du cargo

Il y a une douceur exquise dans ce poème émouvant.
Solitude rêveuse aux pommeaux d'hortensias roses et bleus, j'imagine une maison bretonne perdue sur une île, où le temps s'égrène en mots d'espérance et de désespérance...où les fantômes de l'amour exhalent un étrange parfum hors du temps, parfum de mots, dans cette maison intérieure...
Regard perdu sur l'azur bleu de la mer, en esprit des papillons se déposent, légers, ça et là, et puis là, sur de bien jolis hortensias...
Magnifique poème, tendre mélancolie contemplative et tonnerre assourdissant et ombrageux...qui gronde...
Adieux aux temps d'hier, au loin s'en vont les marins...passions au long cours...que la distance dissout inexorablement...et vogue le destin de ces femmes de marins, de la femme seule en proie à de bien douces romances, fruit d'une imagination fébrile et romantique...qui occupe son temps...longtemps...un temps...à la poursuite de ses rêves...ne pas y croire...les étrangler...ou bien y croire...douce souffrance...répétée à l'envi...
Un tableau délicat où l'on suit du regard cette femme et son regard sur l'horizon...
De bien belles rondeurs, que ces rondeurs d'hortensia...
et la fleur, envolée sur ces images, t'embrasse...

[charly java]

Il y a une douceur exquise dans ce poème émouvant.
Solitude rêveuse aux pommeaux d'hortensias roses et bleus, j'imagine une maison bretonne perdue sur une île, où le temps s'égrène en mots d'espérance et de désespérance...où les fantômes de l'amour exhalent un étrange parfum hors du temps, parfum de mots, dans cette maison intérieure...
Regard perdu sur l'azur bleu de la mer, en esprit des papillons se déposent, légers, ça et là, et puis là, sur de bien jolis hortensias...
Magnifique poème, tendre mélancolie contemplative et tonnerre assourdissant et ombrageux...qui gronde...
Adieux aux temps d'hier, au loin s'en vont les marins...passions au long cours...que la distance dissout inexorablement...et vogue le destin de ces femmes de marins, de la femme seule en proie à de bien douces romances, fruit d'une imagination fébrile et romantique...qui occupe son temps...longtemps...un temps...à la poursuite de ses rêves...ne pas y croire...les étrangler...ou bien y croire...douce souffrance...répétée à l'envi...
Un tableau délicat où l'on suit du regard cette femme et son regard sur l'horizon...
De bien belles rondeurs, que ces rondeurs d'hortensia...
et la fleur, envolée sur ces images, t'embrasse...

Il est bon qu'il y ait des hortensias aux belles rondeurs autour des femmes seules qui, face à la mer, regardent un cargo s'éloigner...Où va le cargo?...De plus en plus loin...Mais il entraîne des rêves dans son sillage...
Il est bon aussi qu'il y ait de belles poétesses pour envoyer des baisers vers le navire de mots qui s'éloigne au fil des nouvelles publications...
Très content de ton passage, jolie Fleur...mais tu l'avais deviné...